Togo - Démarrée depuis le 15 août dernier pour dix (10) jours, la mission déployée sur toute l’étendue du territoire par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) en vue de la confirmation, le déploiement des Centres de Recencement et de Vote (CRV) et l’identification d’autres zones pouvant accueillir des CRV, est sévèrement critiquée.
Edem Atanti, membre de cette institution au nom de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) a, dans une intervention sur la radio victoire FM mardi, dénoncé un problème « de gouvernance, d’autorité et de management » à la CENI, ce qui selon lui a fait échouer la dernière mission.
« J’avais la charge de faire mon travail dans les préfectures du Zio et de l’Avé. Nous n’avons pas les moyens pour faire le travail sur le terrain. Il faut aller sur le terrain avec les véhicules. On nous a imposés les véhicules du Garage Central Administratif alors que la CENI a ses chauffeurs et je suis presque aux ordres de mon chauffeur. Je n’ai pas terminé ma mission, le chauffeur me dit qu’on lui a intimé l’ordre de faire rentrer le véhicule », a-t-il déclaré.
A en croire ce responsable de l’ANC, la CENI est « systématiquement » bloquée à cause de l’absence de sa présidente, Mme Angèle Dola Aguigah. Aussi, a-t-il ajouté, « le vice-président qui joue le rôle intérimaire n’a pas l’autorité requise pour se faire entendre au niveau du pouvoir en place à tel point que les décisions prises ne sont pas suivies d'une mise en œuvre ».
Le pouvoir veut mettre la CENI à ses bottes, conclut-il avant d’ajouter que la reconstitution de la nouvelle CENI doit être faite dans les meilleurs délais pour que les différentes entités puissent se retrouver à la CENI pour faire le travail.
A quelques mois des élections présidentielles, aucune nouvelle de la présidente de l’institution organisatrice des élections au Togo tombée malade aux lendemains de la proclamation des résultats des élections législatives du 25 juillet 2013.