Togo - Le Coton togolais est d’une qualité très recherchée sur le marché international. Seulement, ce qui joue en sa défaveur, c’est la quantité produite jugée trop minime. Situation que reconnaît le directeur de la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT), Kokou Djagni.
"Ce que nous faisons, c’est de maintenir ce niveau de qualité. Aujourd’hui, le coton du Togo est recherché pour sa qualité. Tous les traders cherchent le coton du Togo. Donc, c’est déjà un coton de qualité depuis l’époque de la SOTOCO (ex-société togolaise de coton", a confié à icilome.com, M. Djagni, avant de préciser que l’offre cotonnière togolaise sur le marché international reste minime.
"Lorsqu’on regarde l’ensemble de la production, un pays comme le Togo ne produit que de 200 mille tonnes contre des pays qui vont produire de millions de tonnes, nous sommes encore très minime", fait savoir M. Djagni. Et la société de coton du Togo s’est fixée un objectif à atteindre.
L’objectif que nous nous fixons, c’est d’arriver jusqu’à 95% de ce coton de tête. Et cette année, on a franchi la barre des 82% de qualité de tête. Donc, nous voulons continuer à pousser la qualité de tête, avoir au moins 95%. Il sera difficile d’avoir 100%. Lorsqu’un producteur récolte son coton dans les champs et qu’il est surpris par la pluie, on ne peut plus avoir des qualités de tête avec. Donc, il arrive qu’on puisse avoir des cotons de mauvaise qualité, mais c’est de minimiser ça au maximum", éclaire M. Djagni.
La NSCT, créée en 2009, avait démarré avec une situation de crise dans la filière cotonnière. Dès l’entame de ses activités, la campagne 2009 avait enregistré 28 mille tonnes de coton graine.
A en croire le patron de la NSCT, en 2012, la production est passée de 47 mille tonnes à 80 mille tonnes en 2013-2014. Compte tenu des problèmes de pluviométrie qu’on a connue, on se situe à 78 mille tonnes.
On est pratiquement au même niveau que la campagne précédente. Donc, de 28 mille tonnes, on s’est stabilisé à 80 mille tonnes à l’heure actuelle, souligne M.Djagni.