Les parutions de ce mardi rebondissent sur l’affaire dite d’escroquerie internationale impliquant l’ancien ministre en charge de l’administration territoriale, Pascal Bodjona.
« Dossier escroquerie dite internationale, Pascal Bodjona convoqué devant le juge d’instruction jeudi prochain », titre l’Alternative.
Le journal croit mordicus que « c’est une curieuse affaire dans laquelle le pouvoir de Faure Gnassingbé joue le premier rôle en manipulant de façon éhontée et scandaleuse la justice pour régler des comptes personnels ».
Liberté, en annonçant la comparution jeudi, de l’ancien ministre, estime que cette affaire d’escroquerie s’apparente à « un harcèlement judiciaire ».
Pour le quotidien privé, « à l’approche de l’élection présidentielle de 2015, cette affaire porte un coup dur à une éventuelle candidature de l’ancien bras droit de Faure Gnassingbé ».
« La thèse de l’acharnement politique contre celui qui s’est ouvertement proclamé opposant se confirme une fois de plus », conclut-il.
Toujours en politique, la question de l’élection présidentielle inspire plusieurs journaux qui s’intéressent à la mobilisation des partis de l’opposition pour cette échéance.
Le journal le Soleil s’y consacre pleinement en commençant par le conclave entre les deux grands regroupements des partis politiques de l’opposition, le CST et la Coalition Arc-En-Ciel.
« De vraies fausses tractations pour une impossible union de l’opposition », titre le Soleil à ce propos.
« Acheminons-nous peut-être vers le choix entre Me Dodji Apévon candidat unique de la coalition Arc-En-Ciel, et Jean-Pierre Fabre, candidat unique autoproclamé pour représenter l’ensemble de l’opposition ? », s’interroge le journal.
Ces regroupements politiques, pour le Soleil, « sombrent dans une hypocrisie à crever les yeux ».
Le Médium de son côté s’intéresse au 15ème anniversaire du parti la Convergence Patriotique Panafricaine (CPP), une occasion pour le « renforcement de la conquête du pouvoir », selon le journal.
Pendant ce temps, le journal satirique et de faits de société, HaraKiri parle de la reconversion des hommes politiques en adeptes vaudou.
« Thomas Noussoukpoe du BAC, devenu prêtre du fétiche ABLO », écrit Hara Kiri.