Faire du respect des droits humains, un vecteur pour le développement

Société

Publié le mercredi 20 aout 2014 | AfreePress

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MAWUSSI DJOSSOU SEMODJI, Ministre de la Planification du Développement et de l’Aménagement du Territoire.

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Justice et droits de l’homme

Des représentants des ministères et de la société civile participent ce mardi à Lomé à une rencontre d’information sur l’approche basée sur les droits de l’homme appliqués aux politiques publiques dans le secteur de la santé, a appris l’Agence de presse Afreepress auprès des organisateurs.

Initié par le gouvernement togolais sous la houlette du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH), cette rencontre compte outiller les participants sur les modalités d’orientation des politiques publiques vers plus de respect des droits humains, particulièrement les droits des populations les plus touchées par la pauvreté.

Au sortir de ces discussions, le gouvernement entend recueillir des recommandations en vue de favoriser une application concrète d’une approche basée sur les droits de l’homme.

Le ministre de la Planification, du Développement et de l’Aménagement du Territoire, Mawussi Djossou Semodji, a estimé que la présente rencontre s’ajoute au nombre des traités auxquels le Togo a participé, pour donner des aptitudes aux acteurs de planification du développement en vue qu’ils puissent intégrer dans les programmes, l’approche basée sur les droits de l’homme.

« Le gouvernement est partie à plusieurs traités internationaux relatifs aux droits de l’homme mais, pour bien mettre en œuvre les conventions et traités, le gouvernement doit donner les aptitudes nécessaires aux acteurs qui planifient le développement du Togo pour pouvoir intégrer dans les programmes et projets, dans le budget national, l’approche basée sur les droits de l’homme », a-t-il indiqué.

Pour lui, il faut une marge de critique d’expertise au sein des départements qui permettent à tous les niveaux de prendre en compte l’approche basée sur les droits humains dans la programmation et la planification des politiques publiques ».

Pendant quatre (4) jours, les participants vont s’outiller sur les mécanismes pouvant aider à inclure les droits humains dans les politiques publiques notamment dans le secteur de la santé, a ajouté pour sa part Ige Olatokounbo, représentante résidente du Haut-Commissariat des Nations pour les Droits de l’Homme (HCDH) au Togo.

Mao R.

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