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Extradition ou non du PDG de OPS Sécurité vers le Togo ou le Ghana ?
Publié le jeudi 21 aout 2014  |  Telegramme228


© Autre presse
L’homme d’affaires togolais Sow Bertin AGBA


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Une « décision aléatoire d’expulsion » prononcée contre Bertin Agba par la justice grecque



La décision de la justice grecque sur l’extradition ou non du PDG de OPS Sécurité, société basée à Lomé, était très attendue dans la capitale togolaise et à Accra. Et bien la justice de ce pays a rendu ce mercredi sa décision comme convenu. C’est du moins ce que l’on peut en se fondant sur une dépêche de nos confrères d’Afrikaexpress. Selon l’auteur de l’article, la justice grecque a rendu « une décision aléatoire sur l’expulsion de Agba Bertin Sow vers le Togo alors que Lomé, où il est recherché, demande sa tête ». De même, « s’il (Bertin Agba, ndlr) n’est pas encore autorisé à quitter Athènes, l’escroc présumé ne sait pas encore s’il rejoindra où non Accra ».

Il est dit que sur le fond, la justice reconnaît deux éléments importants qui vont en sa faveur. Il s’agit du fait qu’il ait une « nationalité ghanéenne avérée comme une seconde citoyenneté », d’où « Accra demande son transfèrement sans délai » comme le fait savoir un arrêté de la justice envoyé à l’Interpol avant un autre qui se présente sous forme de verdict. « Le Togo étant membre de l’Interpol tout comme la Grèce, il ne peut pas lui être refusé l’extradition d’un de ses ressortissants, poursuivi pour crime et/ou délit commis sur place ». En tout cas, sauf à s’y méprendre, c’est un verdict qui semble reconnaitre au Togo, dont il a également la première citoyenneté, le droit de réclamer un de ses citoyens poursuivi dans le cadre d’une affaire pendante en justice. Maintenant, la grande interrogation est de savoir quelle nationalité, entre les deux, doit prévaloir sur l’autre. Celle togolaise avec laquelle Bertin Agba n’a pas voyagé sur la Grèce ou celle du Ghana qu’il aurait brandi à son blocage à Athènes depuis plusieurs semaines déjà ?

Pour ce que l’on sait, en se référant au confrère qui y va tout de même avec des réserves, « dans la foulée, le Togo aurait envoyé un avion » dans la capitale grecque pour rendre possible cette extradition. Se fera-t-elle ?

Il parait tout de même que la justice grecque a dribblé à sa manière la question d’une extradition ou non. Une situation qui laisse donc libre cours aux interprétations. C’est en tout cas une décision que d’aucuns veulent comprendre pour la simple raison que Bertin Agba, jusqu’à preuve du contraire n’est « ni recherché par la justice grecque, ni par un pays de l’Union européenne ».

En tout cas, cet épisode n’est que la suite logique de l’affaire dite d’escroquerie internationale dans laquelle l’homme d’affaires émirati, Abass Al Yousef se fait passer pour victime. Un autre acteur de cette affaire, l’ancien ministre de l’administration territoriale, Pascal Bodjona. L’homme est attendu ce jeudi devant le juge d’instruction du 4ème cabinet. Reste à savoir s’il sera seul devant la justice togolaise au cas où l’on ne réussirait pas à obtenir l’extradition du présumé cerveau de cette escroquerie à l’échelle internationale, et aussi le retour à Lomé d’un autre présumé coupable, Loïk Le Floch Prigent, jouissant d’une liberté provisoire.

G.K, Lomé

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