Le Togo et l'OMS ont procédé mercredi à l’évaluation des dispositifs mis en place par les autorités pour la riposte à la maladie à virus Ebola. Présidée par le Premier Ministre Séléagodji Ahoomey-Zunu, cette rencontre à laquelle a pris part la représente résidente de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Togo, Lucile Imboua avait pour but de faire le point du dispositif mis en place depuis 4 mois pour riposter à la maladie à virus Ebola.
Le premier ministre et les membres du comité technique de riposte ont évalué le chemin parcouru et amélioré les dispositifs avec l’appui de l’OMS qui a commis un expert qui a mené une étude d’évaluation de la stratégie nationale mise en place par les autorités togolaises pour prévenir la maladie.
L’OMS a fait ses observations à travers le travail de son expert qui a des propositions pour renforcer les dispositifs de riposte du Togo. Mais les autorités togolaises sont conscientes qu'il est nécessaire d’évaluer de temps en temps tous les points pour que les dispositifs soient efficaces.
Le Premier Ministre a donc insisté sur la nécessité de disposer de ressources humaines de qualité pour contrecarrer la maladie. Pour lui, les agents de santé doivent être mis en confiance pour la prise en charge d’éventuels cas.
« Si nous avons les ressources financières et matériels, il faut disposer de ressources humaines pour la lutte contre cette maladie. Au niveau des ressources humaines, nous devons avoir ce qu’il faut pour prévenir cette maladie. Si nous sommes certains que le dispositif est en place et qu’il est efficace, cela permettra de mettre en confiance les populations et surtout le corps médical du pays. C’est important que le corps médical soit en confiance pour intervenir sans crainte d’être contaminer. Pour être certains que nous sommes parés pour toute éventualité », a déclaré Séléagodji Ahommey-Zunu.
Le Togo a mis en place des comités régionaux de riposte et la mise en place des centres d’isolement d’éventuels cas notamment au Centre Hospitalier Universitaire Campus de Lomé. Le gouvernement a également mis en place un numéro vert « 111 » pour signaler les cas suspects.
Les médecins togolais ont, pour ce faire, demandé au gouvernement de mettre sur pied et d’équiper un laboratoire d’examen des cas de niveau P+2pour la prise en charge des cas d’Ebola.
Le Togo n’est pas encore touché par la maladie hémorragique à virus Ebola. ... suite de l'article sur Autre presse