Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Santé
Article




  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Santé

Ebola : Deux cas suspects au Togo, les acteurs de la gestion de la maladie à pied d’œuvre
Publié le jeudi 21 aout 2014  |  AfreePress


© Autre presse par DR
Arthème Sélégodji Ahoomey-Zunu Premier Ministre togolais


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Afreepress - Un Philippin et une étudiante togolaise sont les deux (2) cas suspects de maladie à virus Ebola dont s’occupe la cellule d’isolement du CHU Campus de Lomé. Mais, il ne s’agit pas de cas confirmés de la maladie à virus Ebola.

L’information a été donnée mercredi au cours de la réunion qu’a eue le premier ministre, Arthème Séléagodji Ahoomey-Zunu avec les partenaires du Togo et les responsables des différentes cellules mises en place pour gérer cette maladie.

Selon Patassi Akouda, responsable du centre d’isolement au CHU Campus, « le Philippin dont il est question a 32 ans et est arrivé au Togo à bord d’un bâteau qui a fait le Nigéria et le Cameroun. Il est tombé malade sur le bâteau. En plus de lui, il y a une Togolaise, une étudiante revenue d’un voyage religieux en Sierra Leone. Les signes cliniques qu’elle développait étaient des signes mineurs mais nous étions obligés de faire des prélèvements pour voir comment peut fonctionner son système ».

Le premier ministre a insisté lors de la réunion à laquelle a pris par Dr Lucile Imboua, représentante-résidente de l’Organisation Mondiale pour la Santé au Togo (OMS-Togo) sur l’examen d’une « meilleure franchise » pour améliorer le dispositif mis en place et pour être « certains » que le Togo est paré à « toute éventualité ».

« Cette réunion fait un peu le point de ce que l’on a fait jusqu’à ce jour et qui démarre encore un peu mieux les activités. Il est important d’avoir un dispositif de prévention et pour réfléchir aussi à la prise en charge d’éventuels cas, ce qui suppose des moyens en ressources humaines, matériels et des moyens financiers », a-t-il déclaré.

Pour lui, la mise à disposition des moyens pour le fonctionnement du dispositif est un gage qui rassurerait les populations mais aussi le corps médical.

Lors d’une conférence de presse le même jour, les médecins réunis au sein du Syndicat National des Praticiens Hospitaliers du Togo (SYNPHOT) n’ont pas caché leur peur face à la limitation des moyens de prise en charge de cette maladie incurable.

La cellule d’hygiène et assainissement, l’une des 5 cellules mises en place pour la gestion de la maladie exige l’achat d’un incinérateur conventionnel et l’acquisistion des matériels de protection individuelle et de désinfection.

Aux dernières nouvelles avancées par l’OMS, la maladie a fait dans les quatre pays touchés plus de 1400 morts.

Telli K.



Articles associés

Autre presse
Le Togo suit avec la plus grande attention l’évolution de l’épidémie
 

 Commentaires