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Economie/Ecobank : Entre crises et scandales, légères hausse de bénéfice pour le 1er semestre 2014
Publié le vendredi 22 aout 2014  |  Afrika Express


© aLome.com
Le siège d`ECOBANK á Lomé


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Ecobank a enregistré au cours du premier semestre un produit net bancaire de 1,073 milliard de dollars. Une hausse de 14 % par rapport à juin de l’année dernière. Un résultat satisfaisant pour les responsables de la banque africaine, déjà présente dans 36 pays, qui ont aussi annoncé avoir obtenu une nouvelle licence bancaire en Angola, malgré les multiples crises internes.



1,073 milliard de dollars, soit une hausse de 14 % par rapport à juin 2013 (944 millions de dollars), c’est le bénéfice enregistré par Ecobank lors de ces six premiers mois de 2014. L’annonce a été faite le lundi dernier au cours d’une conférence téléphonique entre les premiers responsables de la banque, ses investisseurs et divers analystes au sujet de ses résultats intérimaires pour le premier semestre 2014. Il s’agit la d’une bonne nouvelles, une bouffée d’oxygène pour le groupe bancaire panafricain Ecobank Transnational Incorporated qui avait vu en 2013 ses bénéfices fortement affectés par une charge de 362 millions de dollars passée pour couvrir les créances douteuses du groupe bancaire (principalement au Nigeria) et qui cette année à Lomé est secoué par une crise sans précédente. Un détournement de fond impliquant quelques uns, et non des moindres, de ses employés.


L’horizon se dégage…


Déjà présent dans 36 pays africains, Ecobank annonce avoir obtenu une licence bancaire en Angola. Quoi qu’il en soit, les responsables de la banque panafricaine ont préféré jouer la carte de l’optimisme durant la conférence téléphonique avec les investisseurs. En effet, au cours de ces échanges, rapportés par l’agence Reuters, Albert Essien, le directeur général du groupe, a réaffirmé sa conviction que la banque sud-africaine Nedbank procéderait à la conversion en actions des 285 millions de dollars prêtés en 2011 à Ecobank. Albert Essien a même indiqué qu’il était confiant dans le fait que Nedbank complèterait cette transaction par l’acquisition d’actions supplémentaires d’Ecobank afin de porter à 20 % sa participation au capital du groupe panafricain.

Les défis demeurent


Malgré ces résultats satisfaisants, le groupe doit faire face à trois défis majeurs. Une lecture complète de ces résultats, laisse toutefois entrevoir que la croissance des résultats du groupe a été affectée par la faible rentabilité de ses segments Banque d’Investissement et International. En effet, Ecobank Development Corporation (EDC) qui gère l’essentiel de la branche investissements du groupe, a vu son résultat net atteindre durant la période, 6,4 millions $, en baisse, soit 52%, comparé aux 12,4 millions $ réalisés à la même période en 2013. Pour sa part, la banque à l’international du groupe a réalisé des performances marquées par un Produit Net Bancaire de 11,8 millions $, en baisse de 15% et un résultat net qui a baissé de 47% à 1,5 millions $.


Un autre défi du groupe est celui des créances douteuses qui, bien qu’en régression de 9 % par rapport à l’année précédente, s’élevaient encore à 534 millions $ à fin juin 2014. Cette situation est la conséquence du passage en pertes de créances au Nigéria. Dans ce pays, le pourcentage des créances douteuses s’élève à 2,2% et, dans ces conditions, il s’en est suivi une diminution du coefficient de couverture, qui s’établissait à 66,2 % contre 78,3 % en mars 2014. Le troisième défi majeur du groupe bancaire est celui de savoir si Nedbank acceptera finalement de convertir sa créance de 285 millions $ en action.

Il y a quelques semaines, lorsque Nedbank a publié ses résultats, son Directeur Général, Mike Brown, avait expliqué qu’ « il y avait encore du temps pour décider de ce qu’il fallait faire de ce droit d’option ».


Public Investment Corporation, qui est le plus gros actionnaire actuel d’Ecobank avec 18,16%, est aussi premier actionnaire institutionnel de Nedbank avec une participation de 7,7%.
Fondée il y a deux décennies par un Togolais, Gervais Djondoh, Ecobank est à son apogée mais reste ces derniers temps secouée par de multiples crises.

D’abord, une crise du personnel qui a provoqué plusieurs changements de postes au sommet de la direction puis le scandale Fiawoo. Le président de la Chambre du Commerce et de l’Industrie du Togo est accusé avoir dérobé 2,7 milliards à la banque avec la complicité de Elvire Grunisky, l’une de ses maîtresses, cadre dans la banque. Depuis, l’image de Ecobank s’en sort éprouvée.


Mawulikplimi AMEGEE

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