Le 30 juillet, le 1er août et le 8 août, trois braquages à Lomé et Assahoun ont fait trois morts.
C’est d’abord le Consul du Liban en poste au Bénin qui a été criblé de balles pour des raisons qu’on ignore à ce jour. Deux jours plus tard,
c’est un vigile, ancien militaire, de succomber à l’assaut de quatre malfrats qui réussissent à emporter 5,5 millions de FCFA de la société Fontana située au grand marché de Lomé. Une semaine plus tard, c’est au tour de deux changeurs à Assahoun (Bawakondji), village situé sur la
route de Kpalimé de subir l’assaut des braqueurs. Après avoir abattu l’un d’entre eux, ils sont rentrés au Ghana avec un butin de près de 10 millions de FCFA.
D’après une source policière, les trois
forfaits auraient été les œuvres d’un même groupe. Il nous revient de
cette même source que deux membres du groupe seraient entre les mains de
la police ghanéenne. Et d’après nos informations, les autorités
togolaises seraient informées de ces arrestations. Un commissaire
s’étonnerait même du fait que le service Interpol ne soit pas encore
activé pour accélérer leur remise à l’Etat togolais pour la suite des
enquêtes. Leurs crimes profitent-ils à certaines personnes pour
justifier ce désintérêt subit des autorités pour ces malfrats ?
Rappelons que le Consul du Liban devrait inaugurer sa nouvelle société
dénommer « La Roche » qui, à terme, embaucherait plus d’un demi millier
d’employés.
Abbé Faria
LIBERTE TOGO