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Forces de l’ordre : Quand le zèle prend la place du professionnalisme chez certains
Publié le samedi 23 aout 2014  |  icilome


© aLome.com par Parfait
Le Mouvement des Amis de Bodjona est surpris du retour de ce dernier en prison ce 21 - 08 - 2014.


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Togo - Sous d’autres cieux, lorsque, dans une situation de détresse, on aperçoit un élément de la Police ou de la Gendarmerie, l’on peut pousser un ouf et se sentir en sécurité. Mais chez nous, la vue des éléments des forces de l’ordre est synonyme de peur, de panique,. Ceci à cause du zèle dont certains font parfois preuve.

C’est ce qui s’est encore passé jeudi lors de la convocation de l’audience de Pascal Bodjona chez le juge d’instruction. « Personne ne rentre. Nous avons reçu des ordres précis », a lancé un élément aux visages des journalistes jeudi au Palais de Justice de Lomé.
Ces professionnels de la communication ne sont là que pour faire leur travail.

Mais « monsieur l’agent » ne comprenait rien. De quel ordre parlait-il ? Personne ne sait. Il est allé plus loin en poussant les hommes de médias et leur ordonnant d’évacuer l’entrée du Palais de Justice.

« A ce qu’on ne sache, le palais de Justice n’est pas une propriété privée. Tout citoyen a le droit venir ici comme il le chante. C’est quoi votre problème. Laissez-nous entrer sinon nous allons vous forcer à le faire », peste un journaliste à l’entrée.

Même ceux qui font leurs activités habituelles dans l’enceinte de la justice ne sont autorisés à entrer. « S’il vous plaît, je dois faire signer ce document au procureur qui m’attend d’ailleurs », a supplié un monsieur qui tendait des paperasses en direction des hommes en uniforme.

Finalement, on ne sait par quel miracle, mais « monsieur l’agent » est revenu sur sa décision en criant presque : « Les journalistes, rentrez ! ». Mais lorsque tout le monde voulait rentrer à la fois, l’homme en uniforme est revenu à la charge. « Je dis bien les journalistes. Seuls les journalistes rentrent », a-t-il lancé.

Même à l’intérieur du Palais de Justice, il a fallu l’intervention de Pascal Bodjona, celui-là même qu’on conduisait à la prison comme un agneau à l’abattoir, pour que les jeunes se calment et que le pire soit évité.

Vraiment, quand le zèle tient certains éléments des forces de l’ordre.

Des comportements malheureux et marginaux qui entachent gravement le professionnalisme de la majorité.

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