L’affaire Ecobank, du nom de ce scandale financier impliquant l’actuel président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT) Jonathan Fiawoo et une cadre de la Banque panafricaine, continue de défrayer la chronique et de faire le chou gras de la presse nationale.
«Rebondissement dans l’affaire d’Ecobank/ L’avocat de Mme Grunitzky Blanchette se «déconstitue», rapporte l’hebdomadaire « La Dépêche » du mercredi 20 août 2014. Selon le journal d’Apollinaire Méwénemessé, dame Blanchette Grunitzky serait dans de sales draps et celui qui avait pris sa défense jusqu’à maintenant a décidé de jeter l’éponge. Motif avancé, les «interminables volte-face, l’incohérence et le manque de sincérité » de cette dame qui « dit une «chose le matin et une autre le soir», ont fini par décider l’avocat à jeter l’éponge.
« Incapable d’apporter la moindre preuve » de ses accusations contre la personne de Jonathan Fiawoo, elle se « perd dans des conjectures ». « Incapable d’apporter la moindre preuve de ce qu’elle avance, elle se perd en conjecture. Tantôt elle accuse des clients, tantôt les parents de son intime et l’intime lui-même. Quel crédit accordé à une dame qui perd le contrôle de soi et qui délire. La preuve, le président de la CCIT n’est pas sa première victime, Mme Dussey serait une autre victime gravement mis en cause », croit savoir La Dépêche.
Ecobank, une banque dont la responsabilité est plus lourde
Pour le quotidien « Forum de la Semaine », la banque panafricaine, Ecobank n’est pas exempt de tout reproche dans ce scandale financier qui l’a secoue très sérieusement depuis plusieurs mois. A titre de preuve, le journal informe que le principal « assureur » d’Ecobank qui est le groupe NSIA, a « refusé tout dédommagement et pointe du doigt la responsabilité de la banque ». NSIA estime, dit Forum de la Semaine, que la réparation des préjudices causés à ses clients incombe totalement à la banque simplement parce que demoiselle Elvire Grunitzky est une « multirécidiviste maintenue contre tout bon sens à son poste alors qu’elle devrait être licenciée depuis pour plusieurs fautes lourdes qui avaient même emporté deux anciens directeurs généraux de la banque : le Sénégalais Gabi Lopes et Sylvain Angaté de nationalité ivoirienne ».
Pour Forum de la Semaine, Jonathan Fiawoo serait « l’objet » de cabales destinée à couvrir les « vrais » coupables qui, insiste le quotidien, sont membres de « réseaux mafieux tapis dans l’ombre des puissants de cette banque ». Des réseaux qui sont spécialisés dans le « détournement des avoirs des clients », affirme sans détour le journal.
Jonathan Fiawoo « coupable »
«Jonathan Fiawoo bientôt en prison », titre en manchette Le Changement dans sa livraison N° 428 du jeudi 21 août 2014. Pour le journal, « l’étau se resserre » de plus en plus autours du patron de la CCIT. « Il y a quelques jours Fiawoo était devant le juge d’instruction et en confrontation avec Mlle Grunitzky. Cette dernière à qui on avait prêté l’intention de le protéger aux premières heures du déclenchement du dossier aurait fait, contre toute attente, des révélations suffisamment accablantes pour envoyer tous azimuts, son petit ami derrière les barreaux », rapporte Amouzouvi Kouamivi dans son canard. M. Fiawoo se trouve dans un beau drap et l’ouverture du procès qui va « l’envoyer en prison n’est qu’une question de temps », croit savoir le journal.
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