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BTCI : Le Yaya pourra-t-il sauver les meubles ?
Publié le dimanche 24 aout 2014  |  Alternative Togo


© aLome.com
L`immeuble de la BTCI


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Après la série de licenciements et de nomination à la tête de la Banque Togolaise pour le Commerce et l’Industrie (BTCI), l’établissement financier, héritage colonial, a enfin un patron doté d’un contrat
relativement stable. En tout cas, c’est ce que l’on apprend de sources proches de la banque.

A défaut d’un Directeur général, la BTCI a un nouvel administrateur provisoire du nom de Yaya Sani. Ancien cadre des établissements comme Ecobank et UTB, ce financier qu’on présente comme compétent et rigoureux est déniché de la compagnie d’assurance NSIA Abidjan où il exerçait
avant d’être sollicité pour « servir la Nation ».

Les dégâts sont importants et vieux de plusieurs années, la BTCI est à
terre. C’est une certitude. C’est l’une des raisons pour lesquelles elle
est à vendre (en privatisation) depuis des années, sans que les
repreneurs ne se bousculent au portillon. Du lot de départ des cinq
banques à privatiser, à assainir, il ne resterait qu’elle, avec l’autre
établissement saigné à blanc, la BTD.

Comme on le voit, le passage d’Etienne Bafaï à la tête de cette banque,
lui aussi comme administrateur provisoire, n’a pas aidé à redresser la
banque dont visiblement personne ne veut. Au contraire, la situation a
empiré.

A la tête de cette banque, Yaya Sani retrouve comme collaborateurs
directs, des personnes dont les mains sont loin d’être propres. Ces gens
sont même cités parmi ceux qui siphonnent principalement
l’établissement dont ils profitent pour s’embourgeoiser de façon
insolente. A l’exclusion de M. Bafaï, le dispositif de fraudes est
toujours en place. Les profiteurs de l’extérieur sont, eux aussi, aux
aguets. Yaya Sani a entre ses mains une bonne patate chaude. Sera-t-il à
la hauteur des tâches à lui confiées ?

Difficile à dire. Une chose est sûre, s’il ambitionne de redresser cette
structure, il lui faudra appliquer une rupture nette d’avec les
vieilles pratiques. Pari bien sûr compliqué, mais qu’il se doit de
relever si on veut continuer, demain, par compter la BTCI parmi les
institutions financières du Togo. Mensah K.
Alternative Togo

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