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«Le Saint Coran» contre «l’aide sociale» à Sagbado
Publié le lundi 25 aout 2014  |  Le Temps


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« L’aide sociale de Sagbado » est inscrit au registre des projets de « l’Association du Saint Coran » au bénéfice de l’ensemble des femmes et groupements féminins de Akato-Démé, localité située dans le canton d’Aflao Sagbado, à l’ouest de Lomé.

Par ce projet, l’association entend aider les femmes d’Akato-Demé à entreprendre des activités génératrices de revenus à moindre frais. On dit vouloir autonomiser financièrement les femmes de la localité. Mais en même temps l’ONG veut œuvrer également pour la promotion des sports en soutenant les équipes de football d’Akato-Démé.

Le projet est entré dans sa phase opérationnelle marquée par la remise des prêts de 30.000 (trente mille) F CFA à des femmes d’Akato-Démé. L’association veut octroyer des prêts aux femmes du milieu, remboursables en 6 mois et sans aucun intérêt. Une concurrence au FNFI?


Le gouvernement togolais a créé le FNFI (Fonds National de la Finance Inclusive) et en fait de nos jours, une propagande outrageuse à travers son produit APSEF. A l’approche de la présidentielle ce sigle est devenu le refrain de tous ceux qui ne jurent que par le parti au pouvoir auprès des communautés de base et aux bénéfices des femmes et leurs divers groupements. On parle de 300 mille bénéficiaires au total essentiellement des femmes. Ici ce n’est pas inavoué et c’est clair que c’est à des fins politiques.

L’association du Saint Coran, qui n’est pas une institution de microfinance, octroie également des crédits à la même cible et à la même hauteur mais seulement dans le canton de Sagbado où les donateurs plaident déjà pour la construction d’infrastructures routières, scolaires et sanitaires. Peut-être que l’association veut corriger les carences et les tergiversations du pouvoir qui peine à octroyer effectivement des prêts aux vrais nécessiteux et à intervenir auprès des communautés très éloignées.


La localité est enclavée et négligée comme la plupart des villages dans le canton. Elle tient à son développement et obligée d’accepter les aides de toutes parts et de tous genres dans la méconnaissance des fins liées à ces dons.

Si l’on peut concevoir que APSEF, de part ses promoteurs, politistes, n’ont de bénéfice que les suffrages au temps opportun, certains observateurs ne cachent plus leur scepticisme sur les velléités de ces « généreux donateurs » qui n’ont de cibles que les populations déshéritées de nos contrées les plus éloignées, difficilement hostiles aux appâts trébuchants des dizaines de millions qui leurs sont souvent proposés pour leur développement ou leur autonomisation.

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