La formation d’une trentaine de facilitateurs, organisée par GIZ (Coopération Allemande) à travers le bureau d’étude GOPA, et dans le cadre du plan de travail de leur programme «Formation Professionnelles et Empli des Jeunes » (ProFoPEL), en collaboration avec le Ministère du Développement à la Base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’emploi des Jeunes (MDBAJEJ) et celui de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Industrie (METFPI), débutée le 04 août 2014, a pris fin jeudi dernier dans la ville d’Atakpamé.
Appréhender un adulte dans son rôle en tant que participant dans les formations, développer des caractéristiques et attitudes personnelles entrepreneuriales, méthodes de l’apprentissage par l’action et comment planifier et mettre en place en séminaire de type CEFE (Création d’Emploi par Formation des Entrepreneurs), tels ont été les différents objectifs de cet atelier de formation des facilitateurs qui a duré 3 semaines à l’endroit des acteurs étatiques (METFPI, MDABJEJ, MAEP, ANPE, FAIEJ), le secteur privé et organisations des personnes handicapées.
Lors de la cérémonie de clôture, le Directeur Adjoint de la fonction Publique et de l’Apprentissage, Koffi W. Gassou a souligné que cet atelier de formation, premier du genre dans notre pays, se situe dans la droite ligne des actions entreprises par les autorités togolaises et les partenaires en développement, pour faire face aux problèmes de l’Emploi des Jeunes. « Nous savons tous que le secteur privé est pourvoyeur d’Emploi et il y a nécessité de voir développer ce secteur », a-t-il ajouté. M. Gassou n’a pas manqué de prodiguer des conseils aux nouveaux futures facilitateurs, « chers stars, vous avez le devoir, de vous surpasser pour que l’espoir placé en vous puisse contribuer à l’atteinte des objectifs que poursuit le gouvernement en mettant en place de commun accord avec les acteurs et les partenaires techniques et financiers des programmes de développement. Je vous félicite pour vos efforts consentis au cours de cet atelier ».
Pour la Conseillère Technique ProFoPEJ Sokodé, Claire Amana, représentante de la Conseillère Technique Principale de la GIZ (Mme Silke Woltermann), la méthodologie CEFE, Compétence Economique par Formation d’Entrepreneurs, a été généralement très appréciée et a satisfait les attentes des organisateurs et des participants, grâce à la parfaite maîtrise et application par les experts facilitateurs. Elle n’a pas manqué de faire remarquer les multiples actions réalisées par GIZ sur le terrain. Malgré la récente reprise de la coopération entre l’Allemagne et le Togo, la GIZ a déjà organisé toute une série de formations dans les différents domaines. La formation des facilitateurs CEFE est la première organisée au Togo en collaboration avec le bureau GOPA.
Notons que cette formation a eu l’assentiment des différents acteurs représentés. « Nous en tant que bénéficiaires de cette formation, nous nous sommes constitués en réseau et nous comptons dans les jours à venir, avoir des rencontres entre nous même pour organiser des micros formations au sein de notre groupe à titre de recyclage afin d’être prêt pour l’obtention de nos licences. Aussi nous avons prévus des rencontres avec les différentes structures de l’Etat œuvrant dans le domaine de l’entreprenariat. Nous tenons à remercier les organisateurs qui ont initié ce projet qui est devenu une réalité au Togo », a déclaré le Président du réseau des facilitateurs CEFE-TOGO, Komlanvi Noulagbessi.
Le Directeur du département de l’entreprenariat à l’Agence Nationale pour l’Emploi, ANPE, Essoheina Poutouli, a déclaré au sorti de cette formation, que cette méthodologie CEFE permettra désormais d’accompagner plus efficacement les jeunes qui s’engagent dans le domaines de l’entreprenariat en vue de créer leur entreprise et puis ainsi résoudre un tant soit peu le problème de l’emploi des jeunes.
CEFE est une approche et méthodologie de formation pour le renforcement de l’esprit d’entreprise, compétences calées nécessaires par carrière en tant qu’entrepreneur, manager ou même employé. Notons que cette approche a déjà fait ses preuves dans d’autres pays, tels l’Allemagne, le Mali, le Ghana et la Tunisie.
