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L’Ivoirien Tiémoko Meyliet Koné est confirmé gouverneur de la BCEAO
Publié le lundi 25 aout 2014  |  Le Temps


© aLome.com par Atapointe
Conférence Africa Rising: les discussions en panels
République du Mozambique. Conférence du Fonds monétaire international les 29 et 30 mai 2014 à Maputo. Plusieurs personnalités dont le gouverneur de la BECAO KONE Tiemoko ont animé des panels.


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Nommé à la tête de la Banque centrale ouest-africaine (BCEAO) le 30 mai 2011, en pleine crise post-électorale ivoirienne, succédant ainsi à son compatriote Philipe-Henri Dacoury-Tabley – l’Ivorien Tiémoko Meyliet Koné est à nouveau confirmé à la tête de l’institution financière sous-régionale pour un nouveau mandat de six ans.

L’annonce a été faite par le président Yayi Boni, qui assure la présidence de l’UEMOA. Le mandat de Tiémoko Meyliet Koné court à partir du 17 août 2014.

Cette nomination intervient alors que l’espace UEMOA intervient à un moment plutôt calme dans l’espace UEMOA, malgré quelques tensions politiques- Mali, Burkina-Faso, Togo.

Chargée de la politique monétaire de l’UEMOA, la BCEAO peine tout de même à entreprendre les réformes idoines en vue de renforcer les économies de la zone, également à la traîne dans l’espace CEDEAO, malgré une relative croissance, exception faite du Mali et de la Guinée- Bissau.


Il y a tout d’abord le débat sur la parité Euro-CFA considérée contreproductive par les experts africains. Au moment où les économies européennes sont secouées par la crise, les experts souhaitent que l’on introduise une dose de flexibilité. Une stratégie que réfute le Gouverneur lequel considère la parité avec l’Euro est un gage de sécurité pour les pays de la zone. En dépit de fortes réserves de change estimées à plus de 7.500 milliards CFA, les économies de la zone, peu industrialisées, pourraient au moins se permettre une certaine flexibilité pour arriver à exporter plus leurs matières premières et les quelques produits manufacturés.


Des réserves de change trop immenses et improductives, qui suscitent le courroux de certain pays africains, qui ne comprennent l’impossibilité pour les pays de la zone de faire des emprunts auprès de la BCEAO. Une situation qui rappelle l’absence de souveraineté de la BCEAO, dont la politique monétaire est en réalité pilotée directement par le Trésor public de France. Deux Français siègent au Conseil d’Administration de la Banque et ont droit de vote.

Ensuite, le taux de bancarisation de l’espace monétaire est le plus faible de la CEDEAO, 15%, une situation qui n’est guère favorable à une levée de fonds. Enfin, des réformes entreprises par l’institution monétaire se heurtent à des réalités locales, comme par exemple ces politiques visant à renforcer la structure financière des banques qui est en cours depuis des années… La recapitalisation des banques recommandée n’est pas appliquée dans tous les pays. La BCEAO recommande aux banques une re-capitalisation de l’ordre de 10 milliards FCFA au minimum.




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