Ce qui fait la force du système éducatif togolais est qu’il prend en compte l’éducation non formelle basée sur l’apprentissage, la formation des enseignants de l'éducation à la base. Constat dressé lundi à Lomé par des experts venus du Mali, du Niger, du Burkina-Faso, du Sénégal, du Bénin et de Côte d'Ivoire à l’occasion du’une conférence thématique.
L’idée est de bâtir un système éducatif unifié pour l’ensemble des pays francophones de la région ouest africaine. A cet égard, les participants évoqueront deux modèles, celui du Sénégal et du Togo.
Le Plan sectoriel de l’éducation (PSE), lancé en 2010, a la particularité de promouvoir une politique d'alphabétisation et d'éducation non formelle.
Mais les pouvoirs publics ne prétendent pas avoir atteint l’excellence, conscients des difficultés et des défis qui restent à relever.
Il n’empêche. Le Togo a introduit la gratuité dans le pré-scolaire et le primaire, construit des écoles, des cantines, procédé au recrutement d’enseignants, favorisé l’accès aux enfants handicapés.
Les autorités entend désormais parvenir à une meilleure représentativité entre filles et garçons, une meilleure répartition géographique dans le secondaire, une réduction des taux de redoublement et la scolarisation des 7% d’enfants togolais qui ne vont toujours pas à l’école.