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TOGO: Bawara dans le « Talk » de Africa 24 « Faure n’est pas obsédé par la présidentielle de 2015 »
Publié le mardi 26 aout 2014  |  L’Union


© aLome.com par Parfait
Gilbert BAWARA , Ministre de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales.


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« L’obsession du Chef de l’Etat, n’est pas la présidentielle de 2015 »,
a indiqué Gilbert Bawara, le ministre de l’Administration territoriale,
reçu jeudi sur la chaîne panafricaine Africa 24 dans l’émission « Le
Talk ».
Réagissant sur les spéculations sur la candidature du président Faure à
la présidentielle de 2015, M Bawara a laissé entendre que « le moment
venu, le parti auquel il appartient et qu’il dirige se réunira et
décidera sur la candidature a l’élection présidentielle.

Dans cet entretien, le ministre est longuement revenu sur le tout dernier dialogue inter togolais.

Pour ce dernier, « le compromis n’a pas pu été dégagé car nous avons une opposition qui s’obstine dans la surenchère, dans le radicalisme ».


Pour déboucher sur l’adoption des reformes constitutionnelles, souligne-t-il, « il aurait fallu que chacune des parties prenantes fasse preuve d’ouverture et de souplesse sur la recherche de compromis ».


« Sur l’ensemble des cinq points soumis aux débats, l’opposition n’a semblé faire preuve d’ouverture et sur aucun des points », ajoute le ministre.


S’exprimant sur les reformes qui s’opèrent dans le pays, M Gilbert
Bawara a affirmé que le Togo est l’un des rares pays où le débat
politique se déroule dans une totale liberté.


Dans le domaine des droits de l’homme, poursuit-il, les manifestations
se déroulent de la manière la plus libre, le gouvernement continue de
travailler avec les organisations de la société civile ainsi que le
Bureau des nations unies pour les droits de l’homme en vue de reformer
le système de justice, assurer plus de sérénité, plus d’efficacité, plus
de crédibilité et au niveau politique, les reformes continuent à être
mises en œuvre.


Parlant de l’alternance tant chantée par l’opposition, M Bawara estime qu’ « elle est un élément important d’une démocratie mais pas un élément décisif ».


« Ce qui est important est qu’il y ait un cadre électoral et des
conditions d’élections qui permettent au peuple de se prononcer à
travers des élections libres, justes, équitables et transparentes, et le
vainqueur puisse gouverner dans un esprit d’ouverture », note enfin le ministre.

PA LUNION

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