A partir du 1er septembre 2014, tous les paquets de cigarettes vendus au Togo, devront comporter un avertissement bien visible sur l’emballage. Cette mise en garde doit occuper 65% de la surface du paquet. Une disposition qui fait partie de l’arsenal anti-tabac développé par les pouvoirs publics.
La vente de cigarettes est interdite aux mineurs et les lieux publics, les entreprises et les administrations sont non-fumeur. Des espaces dédiés pourront être aménagés à l’extérieur.
Le ministère de la Santé réfléchit également à une interdiction des cigarettes électroniques dans les espaces publics fermés au moins jusqu’à ce qu’il soit prouvé que la valeur exhalée n’est pas dangereuse pour les personnes passant aux alentours.
Lors de la cérémonie de lancement de la campagne sur la réglementation sur le tabac, la ministre du Commerce, Bernadette Legzim-Balouki, a rappelé une évidence : ‘Au-delà des enjeux économiques liés au tabac, nul n’ignore ses effets néfastes sur la santé et la qualité de vie. Ces effets sont encore souvent méconnus et doivent être rappelés afin de faire prendre conscience aux fumeurs des risques qu’ils prennent et qu’ils font prendre à leur entourage’.
Contrairement à certains pays où les cigarettes sont lourdement taxées (12$ le paquet aux Etats-Unis, près de 8 euros en France), le tabac sous toutes ses formes reste peu cher au Togo. A côté des importations officielles, la contrebande s’est développée ces dernières années. Les paquets et cartouches vendus sur les marchés sont souvent des contrefaçons à la composition mystérieuse.
L’obligation de faire figurer sur les paquets une mise en garde devrait constituer un nouvel obstacles pour les trafiquants.... suite de l'article sur Autre presse