Dans une tribune généreusement accordée par Liberté, proche de l’opposition, Loïck Le Floch-Prigent, l’un des protagonistes présumés de l’affaire d’escroquerie, explique le plus sérieusement du monde que l’incarcération de Pascal Bodjona est ‘politique’.
L’ex-PDG d’Elf, ancien locataire de la prison de la santé à Paris, semble avoir retrouvé des forces. Les autorités judiciaires togolaises, on s’en souvient, avaient décidé de sa libération provisoire pour ‘raisons médicales’. Lui et ses médecins clamaient qu’il était à l’article de la mort. Du bidon. Comme ses déclarations et son récent ouvrage d’une grande médiocrité. Le Floch devra s’expliquer quoi qu’il en soit sur son rôle aux côtés de Pascal Bodjona et d’Agba Bertin Sow.
Et justement à propos d’Agba Bertin, Forum de la Semaine explique que ce dernier tente l’impossible pour éviter son extradition de Grèce vers le Togo. Il réclame l’asile politique à Athènes. Cet homme d’affaires n’a jamais occupé le moindre poste politique dans son pays, mais il s’est en revanche taillé une solide réputation de margoulin.
La Dépêche se livre à une curieuse analyse. Les arrestations de Kpatcha, de Bodjona, d’Abass Kaboua et d’Agba Bertin n’ont qu’un seul objectif, réduire au silence ‘ceux qui font la fierté de la Kozah’, une région kabyé.
Pour revenir à l’actualité plus sérieuse, Liberté se dit persuadé de la défaite de l’opposition aux prochaines présidentielles. Raison pour laquelle certains leaders préconisent tout simplement le boycott du scrutin.
La Dépêche ne valide pas cette option et croit aux chances de Jean-Pierre Fabre, le leader de l’ANC. ‘En dehors du FRAC et du CST dont son parti est membre, les autres regroupements et autres groupuscules de partis politiques ne sont que des plaisantins qui accompagnent le système’, écrit ce journal.
La perspective d’un candidat unique de l’opposition s’éloigne. A qui la faute ? Le Télégramme du Togo accuse le CAR, ‘sa roublardise et son entêtement’.