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Le Togo vers la culture d’une philosophie fiscale pour relever les défis sociaux
Publié le jeudi 28 aout 2014  |  AfreePress


© Autre presse
Kako Kossivi Nubukpo, maître de conférence, agrégé en Sciences économiques, directeur exécutif du Centre autonome d’études et de renforcement des capacités pour le développement au Togo (CADERDT)


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Togo - Relever le défi de la mobilisation des ressources internes à travers un bon rendement du système fiscal pour permettre au Togo d’être moins dépendant des apports de sources extérieures et d’avoir une plus grande marge de manœuvre sur le processus de développement.

Telle est la préoccuaprion du Centre Autonome d’Etudes et de Renforcement des Capacités pour le développement au Togo (CADERDT) qui, a initié une étude intitulée « rendement et efficacité des systèmes fiscaux dans les Etats membres de la CEDEAO : le cas du Togo ».

Validée mercredi en présence du ministre de la Prospective et de l’Evaluation des Politiques Publiques, le professeur Kako Nubukpo (photo) et le directeur exécutif par intérim du CADERDT, Akilou Amadou, cette étude identifie les différents types d’impôts et leurs parts relatives dans les recettes fiscales, analyse l’optimalité des taux d’imposition et propose des mesures permettant d’augmenter le rendement de l’efficacité du système fiscal.

Pour le ministre, il est important également d’évaluer l’impact de la création récente de l’Office Togolais des Recettes (OTR) sur ce rendement.

« L’augmentation des recettes fiscales peut contribuer de façon significative à relancer la croissance économique, à condition toutefois de ne pas décourager, dans le même temps, l’initiative privée », a-t-il ajouté.

Au Togo, le taux de pression fiscale demeure toujours inférieur à la moyenne de 17% fixée par l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), malgré les réformes mises en œuvre ces dernières années.

L’insuffsance des ressources de l’Etat entraîne donc des carences dans la fourniture des biens publics avec pour conséquence de faibles niveaux d’éducation, de santé et des infrastructures collectives insuffisantes ou en mauvais état.

Avec cette nouvelle politique souvent jugée « irréaliste » du fait du bas niveau des revenus, de la forte démographie et du caractère embryonnaire des marchés financiers, le Togo est sûr de réduire considérablement sa dépendance de l’Aide Publique au Développement (APD), de l’Investissement Direct Etranger (IDE) et de l’endettement extérieur.

L’étude réalisée par un consultant, repose sur la collecte des données et informations liées à la fiscalité, les enquêtes auprès des contribuables et des institutions chargées de collecter les recettes fiscales.

Telli K.

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