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Togo: AIGE veut devenir le hub du transport aérien en l’Afrique de l’Ouest
Publié le jeudi 28 aout 2014  |  Agence Ecofin


© Autre presse
Visite guidée du chantier de la nouvelle aérogare en construction


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Lomé, la capitale togolaise, veut se faire incontournable dans l’essor du transport aérien en Afrique de l’ouest. Elle positionne l’Aéroport international Gnassingbé Eyadèma - AIGE comme hub de la sous-région et compte jouer sur la modernisation, la sécurité et sûreté et la certification au haut standing. Une projection est déjà faite sur l’après 2020.

Un prêt chinois de 150 millions de dollars

Une nouvelle aérogare moderne de 21 000 m2 avec des passerelles télescopiques pouvant traiter jusqu’à 2 millions de passagers avec séparation nette du flux, un nouveau parking pour des avions modernes et une galerie commerciale avec un hôtel de 96 chambres et 5 suites. Tel est le faciès de l’Aéroport international de Lomé qui connaît d’intenses travaux d’aménagement et de modernisation financés sur un prêt chinois de 150 millions de dollars à taux d’intérêt préférentiel octroyé par l’Eximbank de China.

Avec la nouvelle plateforme, le Togo se fixe l’objectif de quadrupler la capacité de traitement du fret en passant du niveau actuel de 15 000 tonnes à 50 000 tonnes en 2015 tout en rendant possible, dorénavant, le traitement simultané de deux avions gros porteurs et de trois moyens porteurs, pendant que le nombre de passager passera de 600 000 à 2,5 millions par an.

Certification au haut standing


L’ambition se matérialisera sous peu avec l’ouverture de l’aérogare au plus tard fin décembre prochain, apprend-t-on au niveau de WIETEC et CAAC, les entreprises chinoises d’exécution du projet qui se prévalent de la conception et construction de 160 installations aéroportuaires en Chine et à travers le monde notamment aux Iles Comores, à l’Ile Maurice et au Botswana.

Le Togo ne compterait pas faire les choses à moitié. « Les normes et les pratiques recommandées par l'Organisation de l'aviation civile internationale -OACI sont respectées dans la construction de la nouvelle aérogare », rassure Col Dokissime Latta Gnama, le directeur général de l'Agence nationale de l'aviation civile (ANAC), rapporté par le quotidien national. En fait, pour accompagner la nouvelle dynamique en perspective dans le transport aérien dans la sous-région, les autorités aéroportuaires du Togo ont recherché pour AIGE la certification au haut standing.

La propension a été révélée dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de l’OACI visant à conformer cet aéroport à des exigences de certification de la grande classe. Il s’agit, selon des indiscrétions, de l’obtention de l’agrément IASA Aéroport catégorie 1 de l’Administration fédérale de l'aviation (FAA) des Etats-Unis. Une certification que capitaliseront les compagnies ASKY et Ethiopian Airlines, confortablement installées à Lomé, qui ont dévoilé tôt leur intention de faire du Togo un hub, opportunité déjà rêvée en 2004 par la Société Belgian Employees Aviation Promotion (BEAP) qui désirait s’y implanter pour desservir notamment Dubaï, Bruxelles, Paris, Amsterdam, Amérique du Nord et HongKong.

Les cinq régions du pays

Pendant que Lomé sera au cœur du transport aérien de l’Afrique de l’ouest, les aérodromes secondaires dans les cinq régions du pays feront peau neuve. Ceci, dans le cadre d’un projet d’expansion du trafic et de modernisation à l’étude. L’aéroport de Niamtougou, dans la région de la Kara, a déjà émergé du lot. Il a eu le statut international. Son aérodrome est, cependant, interdit aux aéronefs non-munis de radio-communications bilatérales et le demi-tour complet est interdit sur sa piste aux aéronefs de poids supérieur à 40 tonnes.

L’effervescence autour des infrastructures aéroportuaires s’effectue avec une projection sur 2020 pour la création d’un nouvel aéroport à Tsévié, à moins de 50 km au nord de Lomé. Le site paraîtrait le « mieux équipé » et respecterait mieux les différentes mesures internationales, avait expliqué le gouvernement lors de l’annonce en 2012 de cette vision. Justification apportée: aucune extension ne serait plus possible à l’aéroport de Lomé suite aux actuels travaux de réhabilitation et de modernisation.

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