‘Cette presse qui nous encourageait auparavant, nous critique à présent. Cette façon de faire décourage et démobilise la population. S’il vous plaît, si la presse veut que nous allions à la démocratie et à l’Etat de droit (…) elle doit changer’. Cet appel désespéré a été lancé jeudi par Zeus Ajavon, l’un des principaux responsables du collectif ‘Sauvons le Togo ‘ (CST, opposition).
Il est vrai que les journaux traditionnellement favorables aux opposants ne se gênent plus pour critiquer leur comportement jugé enfantin et amateur. Cela ne signifie pas pour autant qu’ils ont pris fait et cause pour le pouvoir.
Seulement, à quelques mois de l’élection présidentielle, il est vital pour l’opposition de disposer de relais dans l’opinion.