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Le personnel du CHU Sylvanus Olympio exige la démission du directeur général
Publié le vendredi 29 aout 2014  |  Nap afrique monde


© L’Union par DR
Centre Hospitalier Universitaire "CHU" Sylvanus Olympio


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Les agents du Centre hospitalier universitaire (CHU) Sylvanus Olympio ont manifesté jeudi dans l'enceinte du Centre hospitalier à Lomé exigeant la démission du directeur général, suite à l’interpellation de cinq agents de ce centre sur leur lieu de travail par les éléments du Service de renseignement et d’investigation (SRI), soupçonnés d'avoir fait disparaître un moniteur d’anesthésie du bloc opératoire en en panne, a constaté l'Agence de presse Afrique-Monde.

« Démission », « le CHU n’est pas un camp », c’est par ces cris que les agents du CHU ont manifesté pendant plusieurs heures dans le calme, jusqu’à ce que l’arrivée de deux fourgonnettes de la gendarmerie n’a failli fait monter l’adrénaline des manifestants.

Dans une déclaration remise au directeur général, les manifestants exigent sa démission car disent-ils, « la confiance et la sérénité » sont rompues.

« Nous ne pouvons pas accepter que sur nos lieux de travail, nous soyons interpellés de cette façon et que nous soyons gardés à vue à l’heure même où des suspects et des pistes ont été donnés. Aujourd’hui, le personnel du CHU en a marre, il demande que le directeur s’en aille dans la paix et la tranquillité… je demande aux autorités d’écouter le message des agents de santé ; ils veulent travailler, ils ne veulent pas être embastillés comme des brigands, des délinquants », a déclaré Dr Atchi Walla, secrétaire général du Syndicat des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT).

les agents du CHU soutiennent que les 36 heures passées dans les locaux de la gendarmerie par trois techniciens et deux instrumentalistes soupçonnés d’être les auteurs de la disparition du moniteur d’anesthésie du bloc opératoire, constituent une humiliation et accusent le directeur général d’être à l’origine de cette interpellation musclée.

Ils ne sont pas d’avis du fait que leurs camarades, bien que libérés, restent toujours à la disposition de la gendarmerie pour la suite de l’enquête.

Rappelons que suite à cette affaire de vol de matériel suivie de l’interpellation de certains agents, la tension reste vive.

(NKA/2014)



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