L’alphabétisation et l’éducation non formelle ; deux concepts au cœur d’une rencontre sous régionale qui tient depuis hier à Lomé sous l’égide de l’UNESCO. Les acteurs de l’éducation de 7 pays francophones de la CEDEAO prennent part à cette rencontre pour la mise en place d’un système intégré de formation des enseignants de l’éducation de base enfin que ceux-ci puissent se rendre aptes à intervenir de le sous secteur de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle dans une dynamique d’intégration
En matière d’alphabétisation et de l’éducation non formelle, l’UNESCO opte pour l’instauration du système harmonisé dans les pays francophones de la CEDEAO. Sept (7) pays au total dont le Togo, sont en conclave à Lomé pour partir de l’expérience du Togo et du Sénégal. Deux pays très avancés dans une dynamique de rendre beaucoup plus performant le sous secteur de l’alphabétisation et de l’éducation non-formelle.
Selon Lea YENTCHARE-KOLANI : « directrice de l’alphabétisation et de l’éducation non-formelle. Si nous voulons une éducation de qualité, nous avons forcement besoin d’alphabétiseurs qui ont reçu une formation qualifiante pour pouvoir le faire. C’est dans ce cadre qu’il a été penser un dispositif de formation qui permet d’élaborer des contenus et des stratégies de principes pour pouvoir assurer cette formation de qualité. »
Il s’agit donc d’une mutualisation des expériences et d’une coopération Sud-Sud qui seront exporté vers les autres pays. C’est justement l’un des objectifs visé par l’UNESCO à travers la mise en place du projet de renforcement des capacités en vue de l’amélioration de la qualité de l’alphabétisation et de l’éducation non-formelle.
Depuis 2010 ce projet est exécuté au Togo et a fait de l’alphabétisation et de l’éducation non-formelle une de ces priorités, voilà qui justifie l’élaboration du manuel d’amélioration du système de formation des enseignants au Togo qui fait de lui aujourd’hui une référence.