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Activités de la CENI : le CST et l’Arc-en-ciel dénoncent «la fraude électorale» en préparation
Publié le vendredi 29 aout 2014  |  AfreePress


© aLome.com par Parfait
Silence, le CST ratisse large pour remobiliser le peuple autour des réformes politiques.


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Le Collectif « Sauvons le Togo » (CST) et
la Coalition Arc-en-ciel ont dénoncé mercredi au cours d’une conférence de presse conjointe à Lomé l’immixtion « intempestive » et « inacceptable » de Gilbert Bawara, ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités Locales, dans
les activités de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) composée en 2013.

Le CST et la coalition pointent du doigt l’externalisation de la gestion
du personnel de la CENI en l’absence d’un plan de validation proposé
par l’institution concernée, la signature par le gouvernement, «à l’insu
de la CENI », de contrats de gré à gré, de prestation de services, de
vente de kits avec la société ZETES.



«Ces manoeuvres du ministre Bawara enlèvent toute indépendance à la CENI
et augurent de l’étendue de la fraude électorale en préparation pour
2015», relève la déclaration liminaire de circonstance.



Pour Me Zeus Ajavon, coordonnateur du CST, il n’est pas question qu’elle
continue de travailler et de signer des contrats de prestations de
services pour mettre la nouvelle institution organisatrice des élections
prochaines devant le fait accompli.



Pour ce faire, les deux (2) regroupements exigent du gouvernement
l’arrêt des « dérives » du ministre Bawara et la nécessité de suspendre
toutes les activités en cours à la commission électorale actuelle afin
qu’une nouvelle institution d’organisation des élections soit mise en
place « dans les plus brefs délais ».



La composition de la nouvelle commission électorale doit prendre en
compte les accords de Ouagadougou qui ont préconisé, selon l’opposition,
une CENI paritaire à raison de 5 membres pour la majorité
parlementaire, 5 pour l’opposition parlementaire, 3 pour les partis
politiques extraparlementaires dont 2 cooptés par l’opposition et 1 par
le parti au pouvoir, 3 membres de la société civile et 1 membre de
l’administration.



Récemment, Jean-Pierre Fabre a adressé au président de la République,
Faure Gnassingbé, un courrier dans lequel il lui demandait d’intervenir
pour mettre fin aux activités de l’actuelle commission.



Telli K.

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