Le représentant de l’OIF, Mouhamed Konaté, a réitéré jeudi la disponibilité de son organisation qui va « continuer à soutenir le Togo dans son processus de réconciliation ».
Pour M Konaté, ce processus doit s’appuyer sur un travail de fond autour de la mise en œuvre des recommandations de la CVJR.
Trente cinq (35) responsables des organisations de la société civile OSC) se familiarisent depuis jeudi à Lomé sur le contenu d’un guide pratique de la francophonie. Ceci, à travers un atelier organisé par la
Plateforme Citoyenne Justice et Vérité (PCJV).
L’objectif est de tirer les leçons de ce document ayant servi d’acquis en la matière dans l’espace francophone.
Pour le représentant de l’OIF, la réconciliation nationale est une œuvre
de longue haleine pour laquelle toutes les composantes de la nation ont
un rôle à jouer.
M. Konaté estime donc que «la société civile doit prendre toute sa place dans ce processus».
«Nous nous réjouissons des actes importants déjà posés par le
gouvernement togolais dans ce sens dont la publication du Livre Blanc
sur les recommandations de la CVJR, et nous fondons beaucoup d’espoir
sur la réalisation des engagements qu’il contient», note enfin M Konaté.
En ouvrant les travaux, le ministre des droits de l’Homme, à travers son
représentant, a indiqué que « le gouvernement togolais reste attaché
aux valeurs de paix, de justice et de réconciliation ».
Pour ce faire, ajoute-t-il, il a pris l’engagement a travers la
publication du Livre blanc, de mettre en œuvre les recommandations de la
CVJR transmises avec le rapport final le 03 avril 2012.
Il en est ainsi de la création par décret du HCRRUN, la suppression de
la célébration du 13 janvier et l’attribution des noms de grandes
personnalités de l’histoire à certaines rues et endroits du pays etc.
«Reconstruire la confiance des citoyens envers les institutions et des
citoyens entre eux est un défi majeur, une œuvre collective de longue
haleine comme les sont tout autant les questions de réparation et de
justice», relève néanmoins le représentant du ministre.
Ce dernier salue alors l’œuvre gigantesque de Mgr Barrigah ainsi que
l’ensemble des commissaires tout en réaffirmant son soutien à la PCJV,
la félicitant pour sa mobilisation quasi permanente en faveur du
processus en cours.
