A l’approche de la rentrée universitaire, les établissements privés redoublent d’imagination pour attirer les candidats. Une véritable débauche de publicité. Campagnes sur les chaînes de télévision et à la radio, affichage massif dans les rues de Lomé.
Problème, le message est souvent mensonger ou volontairement incomplet. Les universités privées vantent les conditions de travail, les connexions internet haut débit et les débouchés sans trop donner de détails sur les filières et la qualité de l’enseignement.
Un bel écrin pour un contenu parfois décevant.
Nicoué Broohm, le ministre de l’Enseignement supérieur a mis en garde lundi les responsables de ces établissements : les publicités concernant ne peuvent comporter des renseignements de nature en induire en erreur les étudiants sur le niveau de la formation, les conditions dans lesquelles elle est dispensée, et les diplômes délivrés.
Toute publicité mensongère sera passible de sanctions, a-t-il prévenu.
Une liste exhaustive des établissements agréés par l’Etat sera publié prochainement