La foire internationale de Lomé est devenue, sans détour, l’un des événements favoris des Togolais. Autant le nombre d’exposants ne cessent de croître d’années en années, autant le sont les visiteurs et les potentiels partenaires. En 2014, les responsables mettent le paquet pour que les acteurs en tirent le maximum de profits.
En termes clairs, une foire offre l’opportunité aux exposants de se faire connaître, de nouer des contacts et de conquérir le marché en faisant la promotion de leurs produits et services. La démarche, elle est aussi dans le sens contraire pour les milliers de visiteurs qui y vont essentiellement, non seulement pas pour acheter, mais découvrir, et nouer d’autres contacts.
Cela va sans dire qu’il faut une bonne préparation de la part des exposants. Mais souvent, cette dynamique est négligée. L’accent est régulièrement mis sur la vente et les exposants s’attendent à voir leurs chiffres d’affaires grimper de manière exponentielle pendant la durée de la foire.
Ce n’est pas Kwamé Meyisso, consultant en commerce international qui dira le contraire: « Les exposants doivent avoir un calendrier établi sur toute l’année, afin de réussir toutes les phases comprenant les périodes avant, pendant et après la foire »
Même son de cloche à la direction du CETEF. Tout le souhait de Kuéku-Banka Johnson le directeur du CETEF est que les exposants comprennent que la foire n’est pas, seulement, un lieu de ventes directes mais un lieu de « show ».
En clair, il faut bien se préparer, venir exposer ses produits, “faire la cour” aux visiteurs, parler des mérites de ses produits et les séduire pour qu’ils soient de nouveaux clients. L’objectif d’une foire n’est pas une affaire de ventes de circonstance mais d’élargissement de sa clientèle.
.jpg")
.jpg)
