Togo - En prélude à la mise sur rade ce mercredi par Lomé Container Terminal de trois (3) portiques du terminal de transbordement au Port Autonome de Lomé, le ministre des Travaux Publics et des Transports, Ninsao Gnofam accompagné des ministres Adji Otèth Ayassor et de Dammipi Noupokou a effectué mardi une visite au Port Autonome de Lomé pour voir de visu ce qui s’y fait.
D’un coût total de 324 millions d’euros financés par sept (7) institutions bancaires, le terminal de transbordement qui sera opérationnel dans quelques mois, aura une capacité annuelle de 2,2 millions de conteneurs, à côté du 3ème quai en finition.
« Tous ceux qui doutaient de ces deux grands projets que le chef de l’Etat va conçu de main de maître, ceux-là aujourd’hui, en voyant ces images et en voyant ces portiques qui s’élèvent à plus de 100 mètres de hauteur vont se rendre compte que ce n’était pas un discours de campagne et que c’était de la réalité », a déclaré M. Gnofam avant d’ajouter que la vision 2030 du Togo est en train de se fonder.
A terme, le Togo va devenir une plateforme de transbordement en plus d’être un port d’importation, a expliqué Frederik Kampermann, directeur de LCT.
«Le client peut avec ce terminal, décharger son conteneur à Lomé, soit descendre et repartir pour les pays de l’hinterland pour la consommation des pays de l’hinterland, soit descendre à Lomé et recharger sur un autre bateau qui peut partir sur les pays de l’Afrique centrale ou de l’Afrique de l’ouest jusqu’en Angola», a-t-il précisé.
Au nombre des institutions financières qui ont composé pour la réalisation de ce grand projet, la Société financière internationale (SFI), la Banque africaine de développement (BAD), la FMO de la Hollande, la Deutsche Investitions und Entwirklungssellschaft mbH (DEG), le fonds de l’Organisation des pays producteurs du pétrole, la PROPARCO de France.
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