Accusé par le Collectif Sauvons le Togo (CST) et la Coalition Arc-en-ciel le 27 août dernier d’ingérence de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, Gilbert Bawara a répondu mardi aux deux regroupements de l’opposition.
Invité de la radio Kanal FM, le ministre a accusé le CST et Arc-en-ciel de se donner dans la confusion et la contradiction. Gilbert Bawara soutient que les deux entités de l’opposition d’avoir été incohérentes, inconstantes avant de les accuser d’être à l’origine du retard de la recomposition de la CENI.
Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales explique que les activités de la CENI ne cause aucun problème et que le problème proviendrait de l’éclatement du CST au lendemain des législatives de juillet 2013. Une situation qui aurait compliqué la procédure d’appel à candidatures au titre des partis politiques extraparlementaires devant faire partie de la CENI et non.
Revenant sur son immixtion dans les activités actuelles de la CENI, Gilbert Bawara accuse l’opposition d’être au désarroi et cherche une prétendue immixtion du gouvernement dans les travaux de la CENI.
En ce qui concerne la signature de contrat avec l’opérateur Zetes pour la confection des kits, Gilbert Bawara se défend en disant que tout est une question de travail bien fait et de bon sens. Dans ce sens, le successeur de Pascal Bodjona à l’administration territoriale demande aux responsables des partis politiques et regroupements de partis politiques de l’opposition, de faire un tour au Bénin pour voir les difficultés qu’ils ont concernant leur Liste Electorale Permanente Informatisée (LEPI) qui recèle un certain nombre de carences et dysfonctionnements et revenir apprécier la qualité du travail qui est fait sur place.
« Avec Zetes, la collaboration est facile et la prestation est moins couteuse, ce que les membres de l’opposition et certains membres de la CENI qui peut-être par méconnaissance du fonctionnement de l’Etat ne savent pas et racontent des affabulations », a déclaré Gilbert Bawara.
En Mars 2015, le Togo organise une élection présidentielle et les préparatifs du scrutin créent déjà une certaine tension entre le pouvoir et les partis d’opposition. L’opposition exige des réformes constitutionnelles et la mise en place d’une CENI paritaire.