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Ingérence du politique dans le fonctionnement des commissions électorales en Afrique : Un politologue béninois en parle
Publié le jeudi 4 septembre 2014  |  iciLome


© AfreePress par DR
Sit-in organise par les militants de la Coalition Arc-En-Ciel et du Collectif Sauvons le Togo (CST) sur l’esplanade du palais des congrès


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Togo - La question défraie la chronique ces derniers jours dans l’actualité politique nationale. A quelques encablures de l’élection présidentielle de 2015, l’opposition togolaise monte au créneau et dénonce l’ingérence du gouvernement dans le fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Le Collectif « Sauvons le Togo » et la Coalition Arc-en-ciel pointe du doigt le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, Gilbert Bawara qui se substitue au bureau et aux membres de cette institution, en imposant le choix des personnes qui devraient composer l’équipe des opérateurs de saisie.

Dans une interview accordée à nos confrères de Radio France internationale (Rfi), Mathias Hounkpeh, politologue béninois, a relevé que les contestations et les violences après les élections en Afrique sont les conséquences de l’ingérence du politique dans les commissions électorales.

Il est allé loin en citant le cas du Niger, de la Guinée et bien sûr du Togo où chaque élection est sujette à de violences.

« La mise la disposition de moyens pour le travail des commissions électorales, la protection de l’influence des acteurs politiques, ce sont là des éléments qui rentrent dans l’indépendance des CENI », a indiqué le politologue.

Il a cité le cas du Bénin depuis 1995, dont le travail de la CENI jouit d’une totale indépendance. Jusque-là, les élections étaient organisées en Afrique par les ministères de l’Intérieur, et donc du gouvernement. C’est pour éviter ces contestations qu’on a voulu installer une institution indépendante.

Depuis 1995, le Bénin a été le premier pays de l’Afrique francophone à recourir au CENI pour organiser des élections. Après le Benin le système s’est alors répandu en Afrique francophone mais les pays en imitant le modèle Béninois on mis en place des modèles partisans

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