Dans un communiqué signé le 29 août dernier et finalement rendu public ce jour, le parti de Gilchrist Olympio, UFC (Union des Forces de Changement) entend « rappeler à toute la population Togolaise que depuis quelques mois, le virus Ebola, maladie hautement contagieuse et très mortelle se répand en particulier en Afrique ». Le parti demande à « la population à ne pas prêter le flanc aux vendeurs d’illusions et à signaler au centre de santé le plus proche, aux numéros d’urgence habituels et au numéro vert tout cas suspect présentant l’un des signes cliniques accompagnant une forte fièvre suivants : diarrhée sanglante, selles noires, saignement du nez, de la peau, des gencives ou à tout autre endroit du corps, du sang dans les urines, crachats contenant des traces de sang, du sang dans les vomissements ». Le parti au symbole du palmier rouge (Déti djin) lance également « un appel au Gouvernement, au Système des Nations Unis, aux Partenaires habituels du Togo, aux organisations et associations à tout mettre en œuvre pour intensifier la lutte contre le virus Ebola partout sur le territoire togolais et aux
frontières ».
Gilchrist Olympio et son parti justifient ces appels par le fait que, « même si des cas ne sont pas déclarés au Togo, il est important que tous les citoyens prennent des mesures pour éviter la propagation du virus Ebola ».
Pour ce faire, l’UFC fait une litanie de recommandations aux populations sur les règles d’hygiène à observer pour éviter la contraction ainsi que la propagation du virus Ebola. Il s’agit : de se « laver les mains régulièrement ; utiliser un désinfectant pour les mains contenant au moins 60% d’alcool aussi souvent que possible en l’absence de l’eau ; ne pas manger n’importe quel type de gibier sauvage ou viande de brousse, plus particulièrement les chauves-souris, les singes, les gorilles, les antilopes et les porcs-épics ; ne pas manger de viande, sauf si on est sûr de son origine ; quel que soit le genre d’animal que l’on consomme, être certain qu’il soit bien cuit ; éviter le partage de ses vêtements avec d’autres personnes ; se méfier des symptômes du virus Ebola autour de son quartier ; éviter les zones où un foyer a été signalé ; rapporter toute circulation non autorisée de
cadavres dans sa région, en particulier ceux en provenance de l’étranger ; ne pas toucher ou ne pas s’approcher de quelqu’un qui a été atteint du virus ; le cas échéant, être sûr de porter un équipement de protection couvrant toutes les parties du corps ».