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Togotelecom/Toofan-Kodom : lisez l’article et remplissez les tonneaux vides, toute la lumière
Publié le jeudi 4 septembre 2014  |  Afrika Express


© aLome.com par TOOFAN
TOOFAN : duo formé par Master Just (d) & Barabas (g), créateurs de plusieurs concepts musicaux.


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Le 1er septembre dernier, Afrikaexpress a publié un article intitulé "TOGOTELECOMGATE : Bikassam dit avoir versé 986 millions au Toofan, la justice somme Barabbas et Master Just d’apporter les factures". Il n’a jamais été question d’accuser les Toofan alors que l’amalgame est vite né sur Facebook, sous la plume de leur principal producteur, Michel Kodom. L’administration de votre média fait la lumière.

Profiter d’un article qui s’inscrit dans la série consacrée au Togotélécomgate pour interpréter maladroitement la position de Afrikaexpress nous paraît d’autant plus curieux que tout a commencé avec un post Facebook du manager, Michel Kodom. Notre souci nourri par notre motivation éditoriale a toujours été de lancer un média en ligne qui soit objectif et rigoureux. Nous nous sommes alors vite aperçu que ceux qui réagi avant de s’extasier dans des commentaires n’ont pas lu notre article et se contentent du commentaire de Dr Kodom.

Ce dernier devrait faire un minimum d’effort intellectuel pour relire l’article avant de s’extasier dans des commentaires approximatifs et loin de la vérité. Nous faisons ici, avec vous, toute la lumière et assurons le groupe Toofan de notre immense admiration et de notre soutien. Les interprétations n’ont rien à voir avec la réalité. Notre article montrait les labyrinthes de fraudes dans une société et pour ce que nous en savons jusque-là, Toofan est plutôt victime de falsifications de factures et de contrats « à son insu« . Sauf que le producteur a du mal à fournir les factures, ce qui est « suspect » mais ne les rend en rien coupables d’ailleurs.

Ne pas accabler les Toofan

La tendance malveillante et la lecture malsaine qui consiste à associer les Toofan à ce scandale n’a aucun sens, en tout cas pour Afrikaexpress. Notre article n’a à aucun moment insinué cela et est lisible, dans un français courant. Il s’agit d’un scandale dont le principal responsable est Bikassam, le Directeur général déchu de Togotélécom. Notre article donne un des mille astuces par lesquelles cette société a réussi à organiser une fuite importante de capitaux et des détournements tous azimuts alors que son Directeur général est en toute liberté. Le groupe Toofan est l’un des meilleurs de l’Afrique de l’Ouest aujourd’hui et les trophées qu’il a accumulés suffisent à le confirmer. Humbles, simples et déterminés, les jeune Master Just et Barrabas ont fait danser toute l’Afrique et vibrer le cœur du monde par d’immenses talents et un extraordinaire dynamisme.

Il n’y a donc aucune raison de les salir par quelque scandale que ce soit. Bien au contraire, les premières victimes, ce sont eux. Si leur producteur les a éloignés de leur ex marraine, dame Awadé, sulfureuse ex directrice des impôts qui a fait fortune dans des malversations flagrantes et s’attribue les exploits du groupe, il se doit de gérer le groupe avec plus de transparence et de responsabilité. Car le simple fait d’avoir du mal à répondre aux injonctions de la justice peut faire planer la suspicion sur un groupe qui, aux primes abords, ne se reproche rien. Profiter de notre article pour les accabler est donc inadmissible et nous invitons les uns et les autres à lire l’article avant de réagir. Il se trouve encore en bonne position sur notre site.

Kodom, "chercher ailleurs… "

Le médecin manager du groupe a tout de suite réagi à l’article essayant de dire, sur les réseaux sociaux où il garde encore une certaine crédibilité "d’enlever les Toofan de cette histoire » comme si de quelque manière que ce soit, Afrikaexpress les y a associés, abandonnant le terrain de la transparence sur lequel tout se joue. Il est responsable du fait qu’il a du mal à justifier les retards à apporter les preuves à la justice et c’est lui qui suscite par ce comportement le doute sur le groupe et non Afrikaexpress. Nous avons eu confirmation, incontestable ce matin auprès d’une source judiciaire bien informée selon laquelle « la direction managériale des Toofan n’a pas encore fourni tous les éléments de preuves à la justice à 9h00 ce mercredi et la justice a dû leur accorder un délai supplémentaire".

La demande de la justice date de près de deux mois maintenant, début juillet. Nous avons aussi copie de preuves que la direction de gestion a demandé en août un délai supplémentaire pour rassembler ses factures et/ou contrats. Comment accepter et comprendre que pour un tel groupe, qui fait l’honneur du Togo, on ait eu autant de mal à rassembler des factures ?

Cela pose un problème de fiabilité dans la gestion, qui n’a rien à voir avec le scandale de Togotélécom en question. Est-ce que les Toofan ont quoique ce soit avec cette affaire ? Rien. A ce jour, toutes nos investigations permettent de l’affirmer formellement, sous réserve que leur producteur n’en dise plus, que le groupe n’est pas impliqué dans le scandale, on a « détourné sur son dos« , pour paraphraser Michel Kodom lui-même sur Facebook. Mais est-ce que la méthode de gestion pose un problème ? Oui, elle en pose mille.

Le Groupe est géré par le médecin généraliste comme une société privée dans une opacité totale. Ce qui n’a pas permis aux jeunes de vivre de leur talent et il a fallu l’aide d’une autre star pour qu’ils s’achètent des véhicules « enfin dignes d’eux » alors que Ingrid Awadé, la rocambolesque ex directrice générale des impôts affirme leur avoir versé, en deux ans, plusieurs centaines de millions. Dont personne n’a de trace. Si la sulfureuse dg ne dit la vérité que par hasard, le médecin manager devrait vite faire la lumière pour ne pas plonger au cœur du scandale un groupe qui n’a rien à y voir, pour le moment. Au lieu de lire de guingois l’article de Afrikaexpress, Michel Kodom doit balancer les éléments de preuves à la justice et surtout, gérer avec un peu plus de transparence.


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