L’opposition exige la libération sans délai de Pascal Bodjona

Politique

Publié le vendredi 5 septembre 2014 | togo breaking news

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Le Mouvement des Amis de Bodjona est surpris du retour de ce dernier en prison ce 21 - 08 - 2014.

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Le Cmdt Olivier Amah évoque le dossier Pascal Bodjona.

- 25/8/2014

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Inculpation de Pascal Bodjona dans l`affaire d`escroquerie de l`Emirati Abass El Youssef

Dans un communiqué publié jeudi et dont Togo Breaking News a réussi à avoir copie, le Collectif Sauvons le Togo (CST) et la Coalition Arc-en-ciel ont dénoncé le fonctionnement de la justice togolaise qui est, selon eux, un instrument politique qui sert à traquer les adversaires politiques et les dissidents du pouvoir en place.

Les deux regroupements de l’opposition togolaise regrettent que les fonds dépensés par les partenaires internationaux et le contribuable togolais dans le cadre du projet de modernisation de la justice togolaise n’ont servi à rien et soit simplement de l’argent jeté par la fenêtre.

Le CST et Arc-en-ciel réagissent ainsi suite à l’arrestation le jeudi 21 juin dernier, de l’ancien ministre Pascal Bodjona, actuellement incarcéré à la prison civile de Tsévié dans le cadre de l’affaire d’escroquerie internationale.

L’opposition se dit convaincue que Pascal Bodjona a été arrêté pour des motifs fallacieux et dénonce le caractère politique de la procédure qui a conduit à son incarcération à la prison civile de Tsévié où il est gardé par des chars de l’armée.

«Le pouvoir refuse de faire les réformes visant à conférer une indépendance à la justice togolaise pour continuer à s’en servir comme une arme politique pour embastiller les opposants du système ou ses dissidents », ont dénoncé le CST et Arc-en-ciel.

Pour l’opposition, M. Bodjona est arrêté suite la crainte née de sa dernière conférence de presse au cours de laquelle il a annoncé qu’il veut relancer dans le débat politique national.

Les responsables des deux regroupements demandent que la détention provisoire soit une exception. Parce que la liberté est le principe. Pour ce faire, ils demandent à l’Etat togolais ainsi qu’à la justice de libérer sans délai l’ancien ministre.

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