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Togo/L’opposition togolaise: Faut-il en rire ou en pleurer?
Publié le lundi 8 septembre 2014  |  Africa Hot News


© Autre presse par DR
Jean-Pierre Fabre, leader de l`Alliance Nationale pour le Changement (ANC)


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Cela fait plus d’un mois que l’opposition togolaise est en conclave pour désigner un candidat unique à la présidentielle de mars 2015. Plus d’un mois après, beaucoup de togolais se posent des questions sur la finalité de ce conclave et de la sincérité des parties prenantes.


Si rien ne semble filtrer des discussions, les quelques informations glanées çà et là, ne présagent rien de bon.
L’incident entre le président du Mouvement des Républicains Centristes (MRC) d’Abass Kaboua du CST et Jean Kissi, le secrétaire général du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), membre de la Coalition dénote de l’état d’esprit qui y prévaut.

Avant le début de ce conclave, la Coalition ARC EN CIEL, un regroupement de sept partis politiques avait désigné Me Apévon Dodji comme son candidat unique. Ce qui fut à tort ou à raison, interprété par les uns et les autres comme une tentative de passage en force.
L’opposition togolaise, l’une des plus brouillonne et désordonnée d’Afrique avec son pléthore de leaders, n’a jamais réussi l’alternance politique au Togo.

De guerre lasse, la plupart de ses leaders historiques (Léopold Gnininvi, Me Agboyibo) ont fini par collaborer avec le pouvoir en place, tandis que les autres (Edem Kodjo, Gilchrits Olympio, Dahuku Péré, Me Koffigoh) ont fini par rejoindre le pouvoir avec armes et bagages.
La nouvelle génération aujourd’hui aux affaires ne semble pas avoir tiré des leçons des échecs répétés de leurs aînés.

Le conclave, ARC EN CIEL/CST n’est autre qu’une confrontation entre l’ANC de Jean Pierre Fabre et le CAR de Me Apévon Dodji. Si ce conclave a du mal à dégager un candidat unique, c’est aussi en partie, le fait de leaders politiques jamais convaincus par des pratiques démocratiques qu’ils n’ont jamais appliquées dans leurs formations politiques et dans leurs rapports les uns avec les autres.

On se rappelle en 1994, de l’Alliance entre le CARde Me Agboyido et l’UTD d’Edem Kodjo. Le CAR, avec 36 députés, s’est fait ravir la primature par son Allié d’alors, l’UTD avec 6 députés et sa célèbre formule, « l’UTD est un parti charnière».

La situation entre l’ANC et le CAR en 2014 y ressemble fort. Comme dans toutes les grandes démocraties et particulièrement la France que nous imitons à longueur de journée, le parti majoritaire a toujours dégagé le leader à la présidentielle. On verrait mal les verts ou les écologistes imposer un candidat à la présidentielle dans une alliance avec les socialistes.


Le Togo qu’on le veuille ou non, dispose d’un leader de l’opposition qui naturellement dans une coalition éventuelle, se dégage comme le candidat à la présidentielle. Ceci relève d’un bon sens politique. Disons-le clairement.

A six mois des élections présidentielles de mars 2015, dire que l’opposition togolaise ne connaît pas celle ou celui qui sera ce candidat unique, relève tout simplement de la sorcellerie politique et de la mauvaise foi.

L’exaspération des populations acquises à la cause de cette opposition qu’elle n’hésite plus à qualifier d’opposition la plus bête au monde, traduit la lassitude de ces partisans qui ne perçoivent aucune ligne directive pouvant mener leurs leaders à la victoire.

Une victoire éventuelle de l’opposition togolaise commence d’abord par un ménage interne et une bonne organisation. L’opposition togolaise est une armée mexicaine.

Les autres partis politiques doivent reconnaître le leadership de Jean-Pierre Fabre et se ranger derrière lui et Jean Pierre Fabre de donner plus de considération à ses alliés et insuffler une dynamique unitaire.

Même si la désignation d’un candidat unique de l’opposition n’est pas un gage de victoire aux élections présidentielles, il est déjà un pas pour clarifier la situation d’une opposition qui au fil du temps, devient de plus en plus ridicule au point de mériter de la part de ses propres partisans, le nom d’opposition la plus bête du monde.

A bon entendeur…

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