Togo - Salaires misérables, conditions de vie très déplorables et le tout couronné par un travail sans contrat, c’est la triste réalité dans laquelle quelques togolais engagés comme ouvriers dans la construction de l’Hôtel Onomo international.
l’Hôtel Onomo International ne déroge pas à la règle. C’est ainsi que, depuis jeudi et vendredi passés, des togolais ouvriers ont entamé un mouvement d’humeur pour dénoncer certains dysfonctionnements et amener leur employeur autour d’une table de négociation. Mais, hélas. C’est sans compter avec la mauvaise foi de ce dernier.
Les conditions de vie et de travail, la signature d’un contrat en bonne et due forme pour mériter nos droits sont les doléances des ouvriers qui hélas ne trouvent pas encore satisfaction
Car, à en croire le président de la fédération togolaise des travailleurs du bois et de la construction (FTBC), Gbandou Yao, l’employeur n’a pas voulu discuter et ne veut rien entendre.
" Nous avons constaté ce matin que l’employeur a fermé sa porte au nez des employés", a déclaré M. Gbandou, avant de dénoncer certaines dispositions en vigueur dans les textes au Togo.
"Il y a des accidents de travail qui ne sont pas pris en compte dans les normes. Il y a l’hygiène et la sécurité sur le lieu du travail, la loi dit qu’à partir de 50 employés, vous devez disposer sur le site d’une unité pour prendre en charge les travailleurs pour les premiers soins avant de les évacuer, il n’y a pas ces dispositions. Malheureusement, l’employeur puissant qu’il est se croit tout permis et connaissant le Togo pense que les Togolais peuvent continuer par être des esclaves".
Rappelons que l’hôtel international Onomo, est en construction sur la rue de l’OCAM non loin de l’ancien hôtel de la Paix et du ministère de la sécurité.