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Détournement des avoirs de clients d’Ecobank-Togo: Après Mme MENSAH-ASSIAKOLEY, c’est le tour du cambiste KÉKÉRÉ de disculper complétement JONATHAN FIAWOO
Publié le lundi 8 septembre 2014  |  icilome


© Autre presse par DR
Jonathan Fiawoo, président de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT)


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Togo - La piste du complot demeure malheureusement plus privilégiée! Dans notre parution de la semaine dernière, nous avions évoqué le fait que Ecobank-Togo qui a porté plainte contre le Président de la Chambre du Commerce et d’Industrie du Togo, dans le cadre de l’affaire du détournement des 2,6 milliards de FCFA des clients par son employée Elvire Ayoka Grunitzky, n’arrive pas du tout à asseoir l’accusation contre Jonathan Fiawoo.

Car non seulement des éléments tangibles disculpent ce dernier dans ce dossier (absence des registres de retrait des chéquiers, non reconnaissance des chèques par M. Fiawoo, falsifications des documents, au moins 25 imitations continues des signatures de M. Fiawoo, manque de preuves d’appels de confirmation de chèques, etc.), mais aussi des aveux des principaux acteurs entraînés dans ce dossier par la metteuse en scène de cette tragédie Elvire Grunitzky. C’est ainsi que la semaine passée, nous avions révélé des aveux de Mme Mensah-Assiakoley Dodji Adjoko, à qui, Elvire Grunitzky a utilisé les fonds détournés pour commander des marchandises, aveux qui disculpent M. Fiawoo.

Cette fois-ci, nous relevons un fait très capital dans l’instruction de cette affaire, épisode qui devrait faire relaxer M. Fiawoo de toutes les charges retenues contre lui, si nous étions dans une situation où l’on voulait réellement atteindre la vérité.

Elvire Ayoka Grunitzky, après avoir ravalé son aveux de culpabilité en solo, a bâti la stratégie d’implication de Jonathan Fiawoo autour de deux personnages clés cités dans le dossier à savoir Mme Mensah-Assiakoley Dodji Adjoko et le sieur Kékéré, le Cambiste qui a procédé aux changes de plus de la moitié des fonds détournés par demoiselle Grunitzky. Mais, cette stratégie a mal tourné pour elle, car des deux personnages, la dame est décidée à ne pas se prêter au jeu malsain de malhonnêteté d’Elvire Grunitzky et a refusé d’impliquer injustement M. Fiawoo malgré les demandes pressantes doublées de manœuvres très peu recommandables d’Elvire Grunitzky.

C’est ainsi qu’à la question des enquêteurs de savoir l’explication sur les fonds virés continuellement sur son compte à partir des comptes de M. Fiawoo par Elvire Grunitzky et ce qu’elle en fait, Mensah-Assiakoley Dodji Adjoko répond: ‘’ Je n’ai jamais su que ce virement venait du compte de Monsieur Fiawoo. Avant ce virement, Madame Grunitzky m’avait parlé des bijoux qu’elle avait commandés chez Matty à Paris pour l’anniversaire de sa mère. Lorsque le virement a été fait, c’est elle-même qui m’a appelée pour m’informer qu’elle avait fait un virement sur mon compte. En aucun moment, elle ne m’avait dit que c’était Fiawoo ou ce virement venait d’un compte de Monsieur Fiawoo. Encore une fois comme les autres fois, j’ai vérifié tout simplement le positionnement de l’argent.

Quant à ce qu’a servi cet argent, comme je l’ai dit, c’était pour payer ce qu’elle a commandé chez Matty et à la même occasion, j’ai acheté des gadgets, des portes clés, des chapelets, des dragées, des voiles, des rubans, et divers objets pour l’anniversaire.’’ En quoi les dizaines de millions de Francs CFA dépensées pour l’anniversaire de la veuve Grunitzky profitaient-elles entièrement à Jonathan Fiawoo?

En plus, à une autre question de savoir si durant toutes ces transactions, elle a eu à traiter avec monsieur Fiawoo ou du moins si Madame Grunitzky lui avait dit qu’elle faisait ces commandes pour lui? Mme Mensah-Assiakoley était formelle: ‘’Non! Elle ne m’a jamais dit que c’était pour monsieur Fiawoo qu’elle faisait toutes ces commandes et je ne l’ai jamais su.’’

Au cours des auditions, que ce soit en enquêtes préliminaires ou face au Juge d’Instruction, Mme Mensah-Assiakoley a cité toute une panoplie de marchandises commandées par Elvire Grunitzky et à la question de savoir à qui toutes ces marchandises ont-elles été livrées, elle a été sans ambages: ‘’À madame Grunitzky’’.

Une question de précision: Elvire Grunitzky déclare avoir fait toutes ces commandes pour le compte de Monsieur Fiawoo, qui, par contre, dit ne rien savoir de ces commandes. Qu’en pensez- vous?

Cette réponse aussi ne souffre d’aucune ambigüité: ‘’Je n’en sais rien. Tout ce que je sais, c’est que c’est elle qui a passé la commande et c’est à elle que j’ai fait la livraison.’’

Ceci n’est qu’une preuve tangible qu’Elvire Grunitzky, qui a juré terre et ciel que le Président de la CCIT est le destinataire des marchandises commandées à Mme Mensah-Assiakoley qui traitait directement avec elle, est dans l’incapacité totale d’apporter la moindre preuve sur l’implication de Jonathan Fiawoo dans les détournements qu’elle a opérés à Ecobank-Togo. Tout comme d’ailleurs, l’institution financière elle-même, animée par des mafieux sans scrupules qui s’organisent entre eux pour détourner les avoirs des clients pour ensuite s’organiser pour déverser la responsabilité sur des clients innocents.

D’un autre côté, Elvire Grunitzky prétend tout au long de l’instruction de cette affaire que le Cambiste Kékéré, son homme de main qui a procédé aux changes en devise forte de plus de la moitié des 2,6 milliards de FCFA détournés par Elvire Grunitzky en complicité avec les hauts cadres de la banque, ce qui ne peut en être autrement, traitait directement avec Jonathan Fiawoo. Ce qui fut confirmé par le Cambiste Kékéré lui-même qui a avancé que, le lien de confiance est tellement tissé entre lui et Jonathan Fiawoo à telle enseigne que, même absent du territoire, ce dernier a l’habitude de lui laisser des chèques au porteur ou en son nom en vue de retirer des sommes colossales pour lui procéder à des changes en devise forte avant son retour.

Ce qui est ridicule dans cette déclaration, c’est que demoiselle Grunitzky et son fameux Cambiste voulaient faire croire au Juge et à l’opinion que M. Fiawoo, visiblement en voyageant du pays, n’a pas besoin de devise forte et que c’est au retour au pays qu’il en a besoin. Contrastant, n’est-ce pas? Mais passons! Le plus intéressant dans cette histoire est que le sieur Kékéré déclare tout au long de sa déposition bien connaitre Jonathan Fiawoo et avoir toujours traité avec lui. En clair, le complice passif ou actif du sieur Fiawoo, à en croire Elvire Grunitzky et son complice de Cambiste Kékéré.

Mais tout ceci n’est que du mensonge pur qui n’a pas pu résister au test d’identification organisé par les enquêteurs de la Police judiciaire.

En effet, lors des enquêtes préliminaires, les officiers de la Police judiciaires face aux déclarations du cambiste Kékéré impliquant Jonathan Fiawoo et face aux contre-déclarations de ce dernier qui estime ne connaitre ni d’Adam ni d’Eve son accusateur, ont décidé de procéder à l’identification du mis en cause. Aussi, ont-ils réuni certains cadres d’Ecobank-Togo en plus de Jonathan Fiawoo et après avoir procédé à nouveau à l’interrogatoire du Cambiste sur le même sujet et obtenu la même réponse à savoir les relations poussées avec Jonathan Fiawoo qu’il prétendait bien connaître, les ont faits asseoir sur un banc et ont demandé au sieur Kékéré d’identifier Jonathan Fiawoo.

Après avoir bien scruté le visage des cinq personnes, a déclaré que Jonathan Fiawoo n’est pas parmi elles. Les enquêteurs les ont désignées une à une, M. Kékéré dit que M. Fiawoo n’en fait pas partie; bien que ce dernier ait été désigné, Kékéré a répondu que ce n’est pas lui. Traiter pendant six ans des affaires de plus d’un milliard avec quelqu’un qu’on n’arrive pas à identifier? Comme c’est bizarre, n’est-ce pas?

Mais de deux choses l’une: ou le sieur Kékéré ment simplement, parce qu’Elvire Grunitzky lui a demandé d’impliquer M. Fiawoo pour créditer sa thèse d’implication de ce dernier sans prendre en compte le fait qu’on puisse lui demander un jour d’identifier M. Fiawoo; ou Elvire Grunitzky lui a toujours présenté quelqu’un d’autre en lui faisant croire que c’est lui Jonathan Fiawoo. Sinon, ne pas arriver à identifier un homme public qui passe sur les médias audiovisuels et qui fait la une des publications de la place démontre qu’on ne le connait réellement pas et qu’on n’a jamais eu à traiter avec lui.

Tout ceci en temps normal fait tomber toute l’accusation et démontre qu’on implique Jonathan Fiawoo dans cette histoire allant jusqu’à l’arrêter avant de chercher des éléments qui prouvent son implication dans le dossier.

En parcourant les dépositions des uns et des autres dans ce dossier, on verra que les véritables questions pouvant faire éclater la vérité sur ce qui s’est passé sont éludées et on a l’impression qu’on procède à contrario à la recherche de toute petite preuve qui implique Jonathan Fiawoo.

Or, jusqu’alors, une longue série de doute plane sur son implication et personne, mais alors personne, ne peut prouver sans l’ombre d’aucun doute qu’il est impliqué dans ce qu’on lui reproche. Et en droit, ‘’in dubio pro reo’’: le doute profite à l’accusé. Mais dans le cas Fiawoo, ce principe sacro-saint du droit positif n’est pas appliqué.

On reproche à Jonathan Fiawoo d’avoir procédé à des opérations frauduleuses sur es comptes bancaires. Or, ces fameuses opérations frauduleuses ont été possibles sur la base des chèques portant des signatures imitées de M. Fiawoo. Non seulement la banque n’arrive pas à trouver le registre qui peut prouver celui qui a retiré les fameux chéquiers desquels les chèques comportant les fausses signatures (au moins 25 imitations continues de sa signature ont été prélevées), mais Ecobank-Togo estime que c’est Fiawoo même qui a faussé durant les six ans sa propre signature tout comme si quelqu’un fait du faux, il oblige les autres d’accepter son faux. Qui pis est Ecobank-Togo est dans l’impossibilité totale de prouver par les cartons d’ouverture de compte comportant le spécimen de signature laissé auprès de la banque par M. Fiawoo. Les cartons à l’instar des registres sont introuvables.

Mieux encore, Ecobank-Togo est incapable de prouver documents à l’appui, qu’elle a procédé au contrôle d’alerte en cas de virements importants, au respect des procédures de validation des ordres importants, et à la vérification scrupuleuse des documents et des pièces d’identité produits par les clients requérants de transferts avant d’y procéder. Les dirigeants de cette fameuse banque qui accusent Jonathan Fiawoo sont incapables de sortir un journal des appels de leur institution pour prouver qu’ils ont eu à contacter M. Fiawoo pour confirmer les fameux chèques avant tout payement.

Comme on peut le voir encore une fois, l’accusation d’Ecobank-Togo n’est basée que sur des affabulations, des conclusions hâtives et des supputations et n’est étayée aucunement par quelque preuve matérielle tangible que ce soit. Et la question reste posée: si sur ces éléments furtifs et inexistants on est arrivé à arrêter Jonathan Fiawoo, pourquoi ne voulez-vous pas que l’on parle de complot ourdi contre sa personne?


Par Dimas DZIKODO, Forum de la semaine

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