Le 29 septembre prochain, les élèves du Togo devront reprendre le chemin des classes, selon le calendrier préétabli. Si les parents et élèves se préparent pour cette rentrée, les enseignants eux aussi s’y préparent. Et, pour les enseignants, il y a des préoccupations particulières. Les enseignants de l’Union des Syndicats de l’éducation du Togo (USET) ont tenu, samedi, une réunion à Atakpamé pour discuter de leur problème.
Pour les enseignants de l’Union des Syndicats de l’éducation du Togo (USET), l’heure est à la résolution des crises qui secouent le syndicat, depuis quelques mois. Après la réunion avortée d’Adjengré, les délégués se sont retrouvés à Atakpamé et ont passé en revue les difficultés qui minent le syndicat.
A la rencontre d’Atakpamé, plusieurs sujets ont été évoqués : la situation sur la finalisation du statut particulier blocage parce que les décrets d’application du statut général n’est pas encore signé ; la situation sur le remboursement des précomptes de la période de grève ; la situation du payement des primes de rentrée et de bibliothèque ; le Problème des affectations des délégués ; le Problème de la CNSS et enfin ceux des enseignants volontaires du secondaire.
Si les délégués ont appelé le gouvernement à trouver des solutions à ces problèmes avant la rentrée, ils n’ont pas oublié de revenir sur le cas de l’ancien coordonnateur Abalo Akéta, mis à la disposition de la fonction publique.
Avant Atakpamé, une réunion « empêchée » d’Adjengré a permis de mettre en place un comité d’une dizaine de personnes. Il a pour mission de régler le conflit qui oppose certains Secrétaires Généraux aux délégués. Ce comité veut reprendre la main dans la gestion des affaires du syndicat. Ces membres ont dénoncé à Atakpamé ce qu’ils ont appelé « le statut tronqué » de l’USET, œuvre selon eux, de l’actuel bureau national.
