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Les Etats ouest-africains appelés à se mobiliser pour l’élimination des armes nucléaires, en raison de leurs "conséquences humanitaires terrifiantes"
Publié le mardi 9 septembre 2014  |  Savoir News




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"Nous espérons véritablement que l’Afrique de l’ouest jouera son rôle, qui est d’éliminer les armes nucléaires à cause de leurs conséquences humanitaires terrifiantes. Car ces armes sont capables d’éradiquer toute vie sur terre", a déclaré lundi à Lomé lors d’une conférence de presse, Mme Arielle Denis, directrice pour l’Europe et l’Afrique de l’ICAN (International Campaign to Abolish Nuclear weapons ou + Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires +).
La rencontre s’est déroulée dans les locaux du Centre Régional des Nations Unies pour la Paix et le Désarmement en Afrique (UNREC), avec le soutien de "Visions Solidaires-Togo", une Ong partenaire de l’ICAN. Elle œuvre pour la promotion d’actions d’ordre économique, social et culturel, afin de contribuer aux idées universelles de paix, de partage, de solidarité et apporter un changement positif au monde.
De nos jours, neuf pays possèdent d’armes nucléaires : les cinq pays du Conseil de sécurité (Chine, Etats-Unis, Grande Bretagne, France et la Russie) et quatre autres pays qui possèdent ces armes en dehors du traité de non prolifération (Israël, Inde, Pakistan, Corée du nord).
L’ICAN est une coalition de la campagne mondiale qui cherche à mobiliser les gens dans tous les pays d’inspirer, convaincre et faire pression sur leurs gouvernements à entamer des négociations pour un traité interdisant les armes nucléaires. Il a 359 organisations partenaires dans 92 pays, et a été lancé en 2007.
La campagne de sensibilisation des gouvernements et acteurs de la sous-région ouest africaine pour les engager à agir en faveur d’un traité d’interdiction des armes nucléaires, a démarré le 7 septembre et prendra fin le 15 septembre.
"Cette campagne vise à sensibiliser les gouvernements, mais également les organisations de la société civile, ainsi que les médias sur l’imminence des débats qui ont lieu sur le désarmement nucléaire avec des rendez-vous très importants pour la Communauté internationale. Car la session de l’Assemblée générale des Nations Unies va s’ouvrir dans quelques jours. Et puis, le 26 septembre, sera la première journée mondiale pour l’élimination des armes nucléaires", a indiqué Mme Arielle Denis.
Selon elle, la finalité de la Campagne Internationale pour l’abolition des armes nucléaires est "d’obtenir dans un premier temps, un traité d’interdiction qui ouvrira la porte d’une interdiction des armes nucléaires. Ce qui nous ouvrira ensuite la porte vers l’élimination de ces armes".
"Notre première mission est d’appeler à un monde plus pacifique et cette paix. Aujourd’hui, cette paix est menacée, d’où il faut un traité qui interdit l’utilisation des armes nucléaires dans le monde. C’est ce qui nous a poussés à initier cette campagne dans nos pays africains", a pour sa part souligné Samir Abi, responsable de l’organisation Visions Solidaires-Togo.
Après le Togo, la campagne se dirigera vers le Bénin, jusqu’au 10 septembre.
Ensuite, Mme Arielle Denis et sa délégation se rendront successivement au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Sénégal.

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