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De la bienfaisance pour les détenus des prisons civiles du Togo
Publié le mercredi 10 septembre 2014  |  Le Temps


© aLome.com par Parfait
Le juge Gamato Akakpovi, Président de la Cour Suprême (D) et le Ministre de la Justice Koffi Esaw.


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La 2ème édition du concert solidarité pour la collecte de fonds au profit des détenus des prisons civiles du Togo s’est tenue le 7 septembre à Lomé en présence du ministre de la Justice et des Relations avec les Institutions de la République, Koffi Esaw.

Initié par l’Association Solidarité Mondiale pour les Personnes Démunies et les Détenus (AMPDD), ce concert a permis de mobiliser environ 1 865 500 F CFA pour venir en aide aux détenus.

Ce spectacle visait à attirer l’attention de l’opinion publique sur les conditions de vie et de détention désastreuses dans les prisons afin de les amener à exprimer la compassion à leur égard. Il se situe dans le cadre de la célébration de la journée du détenu, observée le 10 août de chaque année et dont le thème cette année était : « Ensemble mobilisons-nous pour la santé des détenus ». Il a bénéficié du soutien de l’Association Chrétienne des Jeunes Gens (ACJG), l’ambassade des Etats Unis, la Francophonie, le Collectif des Associations Contre l’Impunité au Togo (CACIT) et l’Organisation de la Charité pour un Développement Intégral (OCDI).

Des artistes musiciens et des humoristes, notamment, Mgr Benissan-Barrigah Nicodème, évêque d’Atakpamé et ancien Président de la CVJR, Père Nouagbodji Pierre, Pasteur Abitor, Adabadji Djobokou, King Mensah, Marie Marthe, Toto Patrick, l’ex détenu Coco de Kofi, John & Gifty et les groupes Gbê ont été les principaux animateurs de la soirée autour des messages d’amour, de pardon, de paix et d’espoir.


Les fonds recueillis seront mis à la disposition de l’OCDI pour l’achat des médicaments ainsi qu’au lancement d’un plaidoyer sur les questions relatives au réaménagement et au désengorgement des cellules, l’application des accords de mise en liberté conditionnelle des détenus ayant fait au-delà de la moitié de leur peine, la disponibilité des produits pharmaceutiques et alimentaires, la désinfection régulière des prisons et la création des centres de formation à l’intérieur des prisons.


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