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Mali/An du nouveau pouvoir : Il faut encourager IBK (PAX AFRICANA)
Publié le mercredi 10 septembre 2014  |  PAX AFRICANA


© AFP par DR
Mali: Cérémonie d`investiture de Ibrahim Boubacar Keita
Bamako, le 04 Septembre 2013 au Centre International de Conference de Bamako (CICB). Le Président Elu de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keita dit IBK a prêté serment devant la cour suprême


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DECLARATION N°24/2014 :

" Au moment où est amorcée à Alger (Algérie) la dernière ligne droite des pourparlers inter-Maliens pour ressouder durablement l’unité entre les habitants de ce pays, la classe politique du Mali a célébré en ce début du mois de septembre 2014 l’an I du mandat du Président IBK.
Comme à l’accoutumée, dans de pareils contextes politiques, ce genre d’exercice républicain et citoyen d’établissement de bilans a donné lieu à des positions tranchées et parfois virulentes, qu’on soit pro ou anti-IBK.

Au-delà de ces analyses et commentaires croisés respectables, un constat s’avère important. La profondeur de la crise militaro-politique et institutionnelle à laquelle le Mali a été contraint de faire face entre mars 2012 et l’entrée en fonction du Président IBK commande que les Maliens de tous bords politiques restent lucides devant les développements de l’actualité dans leur pays, ces douze derniers mois. Aussi loin que remonte notre regard rétrospectif sur ces pages douloureuses du vivre ensemble malien, aucune conjecture réaliste, après la fin de Serval, n’a prédit que le Mali allait, par enchantement, se relever des effets pernicieux de la crise consécutive au putsch de mars 2012.

Le Président IBK ayant bénéficié d’une grande adhésion populaire et politique lors de son élection à la magistrature suprême, il est tout à fait évident qu’il connaisse un début de mandat difficile. Placer une immense confiance dans de nouveaux dirigeants politiques en Afrique est une chose, convaincre les gouvernés d’être patients pour voir les choses évoluer positivement en est une autre.
Face à une opposition mordante sur plusieurs sujets d’intérêt national, les efforts du pouvoir malien destinés à dompter la corruption tardent à produire leurs effets escomptés, comme dans beaucoup d’autres Etats africains.

Il va falloir nécessairement encore du temps pour voir prendre forme les grandes réformes que beaucoup de Maliens appellent de leurs vœux. Au même moment, le Mali doit continuer de recouvrer son intégrité territoriale dans les meilleurs délais. Pour ce faire, plusieurs formules d’organisation administrative existent. Il suffit de s’y pencher avec des réflexions mesurées pour déboucher collégialement sur le modèle qui sied le mieux au vivre ensemble malien.


Dès lors, la classe politique de la République du Mali devrait accorder une période de grâce au pouvoir IBK. Longtemps, modèle d’alternance démocratique pacifique en Afrique, le Mali, est lentement mais sûrement en train de regagner ses lettres de noblesse dans une Afrique occidentale qui demeure globalement très instable. Ce retour timide mais programmé du peuple malien devant la communauté internationale mérite, pour sa consolidation, une plus grande compréhension mutuelle et patriotique entre tous les acteurs politiques du Mali, les tenants du pouvoir central et de l’Opposition diversifiée, en premier lieu.


Devant une telle donne prometteuse d’espoirs, devant la grande mobilisation de la communauté internationale et africaine pour accoucher des pourparlers en cours à Alger un consensus concerté et global, il serait regrettable que des germes de nouveaux différends inter-Maliens naissent de la gouvernance des actuels dirigeants ou des critiques irrémédiables des responsables politiques de l’Opposition".


Fait à Lomé, le 10 septembre 2014

Ayant pour architecte Edem KODJO (ancien Secrétaire général de l’OUA -devenue Union Africaine-, ancien Premier Ministre du Togo, Membre fondateur de la CEDEAO), « PAX AFRICANA» est une Fondation à but non lucratif à vocation internationale dont l’objectif essentiel est de garantir la paix et le développement en Afrique par la construction de l’Unité du Continent. Elle a été portée sur les fonts baptismaux en juillet 2010 à Lomé (Togo) et est présidée par M. KODJO.


Elle s’est illustrée dans un passé récent dans des pays comme la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, Madagascar, le Mali, etc.

*** CONTACT : « PAX AFRICANA », Cité de l’Oua, Bp/81530 Lomé-Togo ; tel/ 00 228 22 61 06 15 ; e-mail : pax.africana@yahoo.fr

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