Si les ministres devaient réagir chaque jour aux rumeurs, il faudrait créer un ministère à temps plein rien que pour ça. Dernière affaire en date, de présumées malversations auxquelles se seraient livrés des membres de la Commission nationale du Hajj (CNH), chargée de superviser l’organisation du pèlerinage à la Mecque.
Des participants auraient versés à des agences de voyages agréés par la CNH tout ou partie des frais sans jamais recevoir leur billet.
Jeudi, le ministre de la Sécurité et président de la CNH Yark Damehame a démenti en bloc ces informations.
Si des agences ont été indélicates ou si la preuve est faite qu’il y a eu escroquerie, il appartient à la victime de saisir la justice, a indiqué en substance M. Damehame.
La Commission nationale du Hajj a été instituée il y a plusieurs années pour justement mettre fin aux abus. Son rôle est d’encadrer le pèlerinage en accordant l’agrément aux voyagistes et en s’assurant que le transport aérien soit opéré par des compagnies internationales.