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Poste de SG de la Francophonie : les chances d’une candidature unique pour l’Afrique
Publié le vendredi 12 septembre 2014  |  Africa Hot News


© Autre presse par OIF
Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, a accueilli le Président de la République française, François Hollande
Jeudi 20 mars 2014 .Siège de l’OIF à Paris


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Du 29 au 30 Novembre 2014, le Sénégal accueille le 15éme Sommet de la Francophonie. Entre autres temps forts de ce sommet de Dakar, l’élection d’un nouveau Secrétaire Général (SG) de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). A ce jour, la seule candidature officielle et non africaine à se déclarer, est la canadienne Michaëlle Jean. Sa candidature quoiqu’officielle, n’est pas soutenue par son pays le Canada, pour la bonne et simple raison que l’actuel Administrateur général de la Francophonie, Clément Duhaime, qui a vu son mandat renouvelé jusqu’en 2018, est un Canadien (Québécois). Et ce serait un peu incommode de voir l’Administrateur général et le SG de l’OIF soient tous du même pays.



Le poste de SG de l’OIF a été en crée en 1999. Depuis sa création jusqu’à cette année 2014, le poste n’a été occupé que par des Africains, d’abord par l’Egyptien Boutros Boutros Ghali puis par le Sénégalais Abdou Diouf. De plus en plus, des voix se lèvent pour demander que le prochain SG de l’OIF soit issu d’une autre région, pour justement respecter les équilibres régionaux.

Toutefois, c’est l’Afrique qui a le plus besoin de cet instrument qui est la Francophonie, qui a déjà 44 ans, regroupant 77 Etats et Gouvernements et dont ses locuteurs (220 millions de personnes) sont répartis sur les cinq (5) continents. Pour ce faire, l’Afrique devra batailler et manœuvrer ferme pour conserver le poste de SG de la Francophonie. Et le principe premier dans ce Jeu des acteurs pour conserver le poste de SG de l’OIF, sera pour l’Afrique, de présenter une candidature unique. Pourquoi ?


Parce que pour les européens (France, Belgique, Suisse), ‘’leur combat’’ avec cet instrument qu’est la Francophonie est davantage axé sur la question de diversité linguistique et de diversité culturelle à travers le monde.
Parce que pour les américains (le Québec), ‘’leur bataille’’ avec cet instrument qu’est la Francophonie est davantage axé sur la question de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle d’une part et d’autre part, la question environnementale et écologique.

Pour les asiatiques (Vietnam, Thaïlande, Laos, Cambodge), leurs enjeux par rapport à cet instrument qu’est la Francophonie, est surtout d’aller à la conquête des parts de marché au-delà de leur périmètre naturel (l’espace ASEAN ‘’Association des Nations de l'Asie du Sud-Est’’) pour booster leurs échanges économiques et commerciaux avec le reste du monde, surtout avec le continent africain. Mais aussi, ‘’contrer’’ la puissante Chine dans une perspective de diversification de leurs partenariats d’affaires.

Pour les africains de la terre ferme, leur enjeux par rapport à cet instrument qu’est la Francophonie, surtout pour les pays de la Zone UEMOA et CEMAC, c’est de rattraper leur retard économique sur les pays d’Afrique anglophone et arabophone d’une part et d’autre, de procéder à une mise à niveau de leurs économies respectives, en développement leur volume d’affaires commercial et économique intra-africain et intra-francophone. Mais aussi, développer une véritable communauté des affaires, d’Est en Ouest, du Nord au Sud de l’espace francophone.

Dans ce tableau général, ce sont les enjeux et défis de l’Afrique qui sont les plus en phase avec les enjeux et défis de l’heure qui se posent à la Francophonie: des enjeux et des défis économiques pour mieux s’insérer dans le Nouvel Ordre marchand et dans le système du Marché globalisé.


C’est donc par l’Afrique, qui est d’ailleurs l’avenir de la Francophonie (en 2050, quelques 85% des locuteurs du Français seront en Afrique), que l’on peut réhabiliter la Francophonie en prenant à bras le corps, la question de la Mondialisation et du Marché. Une réhabilitation de la Francophonie qui permettra à l’OIF, de passer d’une communauté de langues (Culture et Institutionnel) vers une communauté de destins (Economie et Politique).

C’est pourquoi, le poste de SG de l’OIF devra (encore) revenir à l’Afrique qui, quand elle présente des candidatures plurielles, joue contre elle-même.


Et de toutes les candidatures qui ont eu à se déclarer à ce jour et avec qui nous avons, pour la plupart d’entre eux, eu le privilège d’échanger et de partager sur leur conception et leur projet pour l’OIF, la plus séduisante de toutes et autour de laquelle l’Afrique gagnerait en à faire LA candidature africaine pour ne pas que le poste de SG de l’OIF ne la file pas entre les mains, est bien la candidature mauricienne, incarnée et portée par Jean Claude de L’Estrac. De par sa conception de la Francophonie et son projet pour l’OIF.
Pour une candidature africaine: la candidature mauricienne, la plus séduisante de toutes

La plus-value de la candidature mauricienne tient à la place qu'elle accorde à la dimension économique de la Francophonie. Surtout que l’Ile Maurice et Jean Claude de l'Estrac estiment que la gestion réussie des diversités culturelles (mission première de l'OIF) est le préalable indispensable à la croissance économique et à l'emploi. Et l’Ile Maurice, nation multilinguistique, économie émergente et la plus compétitive en Afrique, en est un exemple patent. Mais aussi, un véritable ‘’laboratoire de la diversité’’.


Le projet de l’Ile Maurice pour la Francophonie, porté par Jean Claude de l’Estrac, fait la part belle à l'Economie tout en se proposant de consolider "le magistère d'influence" culturel et politique de l’organisation, notamment par la création d'une Agence Francophone de Promotion de l'Industrialisation (AFPI) qui sera une arme de construction massive, mais aussi, par la mise en place d’un Observatoire des Diversités Culturelles (ODC).

Ensuite, l'expérience mauricienne, celle du vivre ensemble et du développement économique, est de nature à inspirer et à mobiliser les Etats francophones d'Afrique autour du projet que propose l’Ile Maurice et son candidat Jean Claude de l'Estrac. L’expérience de l’Ile Maurice pourrait être une boussole pour toute la francophonie, non seulement du point de vue de la gestion réussie des diversités culturelles, mais aussi, du développement économique. Les deux étant intimement liés.

Enfin, sur le profil même du candidat mauricien, Jean Claude de l’Estrac. N’oublions pas qu’il y a trente ans en arrière, l’Ile Maurice faisait partie des pays les plus déclassés de la planète. En quarante ans, l’Ile Maurice a donné naissance à un modèle de développement original et dynamique, attrayant pour les investissements internationaux et répondant aux attentes d’une population jeune et avide d’ouverture sur le monde. Et, Jean Claude de l’Estrac, a été un acteur majeur du reclassement géostratégique, géopolitique et géoéconomique de l’Ile Maurice qui est devenue non seulement une Nation émergente, mais aussi, l’économie la plus compétitive en Afrique.


Pour avoir été tour à tour, deux fois ministre des Affaires étrangères, ministre du Tourisme, ministre du Développement économique, ministre de l'Industrie et des Technologies industrielles de la République de Maurice, Jean Claude de l’Estrac a le profit pour l’emploi et réussira nul doute, par le Knowledge management, ce qu’il a déjà expérimenté et réussit pour son pays. Entrepreneur chevronné et reconnu, il a été président de la Fondation nationale pour l'autonomisation économique (National Empowerment Foundation). Homme de communication, Ecrivain et Fondateur il y a 30 ans de la Commission de l'Océan Indien, il en est aujourd'hui le Secrétaire général. Le parcours de Jean Claude de l’Estrac en fait l’une des personnalités capables, par la diversité et la richesse de sa trajectoire, d’assumer avec succès une telle fonction.

Last but not least, les chefs d'Etat et de Gouvernement des Comores, Seychelles et Madagascar ont formellement indiqué leur soutien au candidat mauricien lors du Sommet de la Commission de l'Océan Indien en présence du président François Hollande.

Les présidents du Gabon et du Bénin ont manifesté leur vif intérêt à la candidature mauricienne. Au Sénégal et en Côte d'Ivoire, le projet mauricien a également retenu l'attention. A noter enfin, que les organisations régionales d'Afrique Orientale et Australe, l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) et le Marché Commun d'Afrique Orientale et Australe (COMESA), dont certains pays sont membres de l'OIF (Djibouti, RD Congo, Egypte...) soutiennent la démarche mauricienne.

Siré SY




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