«Entre 2001 et 2003, le volume annuel des émissions de titres publics est passé de 42,9 à 2272 milliards soit un taux de croissance moyen de plus de 50% pour un montant de 158 milliards 600 millions pour les émissions, et 78 milliards pour les obligations».
C’est face à cette évolution que l’Agence UMOA-titres, créée pour faire la promotion des titres et coordonner les interventions sur le marché monétaire, a réuni ce jeudi à Lomé les directeurs des trésors publics et les investisseurs pour leur apporter un appui à la promotion des titres sur le marché régionale.
Cette activité s’inscrit dans le cadre d’une série de rencontres initiées par l’agence avec le soutien de tous les Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), pour faire la promotion de ses activités, dont les résultats positifs vont dans l’avantage de tous ces Etats.
«L’agence à travers ses différentes interventions a pu améliorer la coordination de nos interventions sur le marché monétaire, ce qui évite que deux pays se retrouvent à la même date sur le marché avec les mêmes titres », s’est félicité le Directeur de l’Agence UMOA-titres, Adrien Diouf.
Il a par ailleurs salué l’assistance que l’agence apporte aux trésors publics nationaux pour le renforcement de leurs capacités en matière de détermination et de formulation de leurs besoins, de la gestion opérationnelle des émissions, ainsi que dans la promotion de leurs titres publics auprès des investisseurs nationaux, régionaux et internationaux.
Le directeur général du Trésor et de la Comptabilité Publique du Togo, Yérima Mashoud Amadou, a pour sa part souhaité que l’agence intervienne plus pour que son pays puisse intervenir sur le marché international à l’instar des autres pays afin de favoriser les activités de levée de fonds qui deviennent des outils permanents de financement des projets de développement du pays.
L’Agence UMOA-titres est crée en application d’une décision du conseil des ministres de l’UMOA du 10 mai 2012 et apporte son appui aux trésors publics nationaux des Etats membres de l’UEMOA dans leurs interventions sur les marchés des capitaux.