Dans la vision du Chef de l’Etat et du Gouvernement, l’énergie électrique constitue un axe primordial pour la modernisation du Togo. Quelles sont les actions inscrites dans le Plan d’actions et Stratégies du Directeur Général, validées par le Conseil d’Administration, qui touchent au volet énergétique et qui répondent à cette vision du Chef de l’Etat et du Gouvernement ?
La continuité de la fourniture d’énergie électrique ;
Le renforcement du réseau électrique pour améliorer la qualité de l’énergie électrique distribuée;
L’extension du réseau électrique pour rendre accessible de l’électricité aux populations;
La diversification des sources d’énergie, notamment les énergies renouvelables ;
A terme, nous avons la vision de rendre moins cher l’électricité pour les populations.
En somme, il s’agit pour nous de faire en sorte que l’électricité soit le vecteur de l’économie et du développement.
Quels sont les projets prioritaires d’extension du réseau électrique de la CEET qui visent à rendre accessible l’électricité aux populations ?
En vue de rendre accessible l’électricité de qualité aux populations, la CEET est en chantier sur divers projets prioritaires évalués à 73 735 000 000 FCFA comportant les volets suivant :
1 – Les projets d’électrification rurale
Phase 1 financé par la BIDC avec un coût de 6 250 000 000 FCFA
Phase 2 financé par le Gouvernement Indien avec un coût de 7 500 000 000 FCFA pour 69 villages.
Phase 3 financé par l’UEMOA avec un coût de 2 562 000 000 FCFA pour l’électrification des infrastructures communautaires
Phase 4 financé par EXIM BANK INDE avec un coût de 15 000 000 000 FCFA pour 150 localités.
Electrification rurale financé par la BID avec un coût de 8 500 000 000 FCFA pour 69 localités à électrifier.
2 – Les projets d’électrification rurale transfrontalière
Phase 1 financée par l’UE, CEB, CEET et ECG avec un coût de 2 000 000 000 FCFA pour 21 villages électrifiés.
Phase 2 financée par l’UE, CEB, CEET et ECG avec un coût de 2 100 000 000 FCFA pour 20 localités à électrifier.
3 – Les projets de renforcement et de construction des alimentations en énergie électrique du Togo, volet distribution
La construction de lignes MT interurbaines avec un coût de 6 615 000 000 FCFA financée par la FDE avec la participation de la CEET (1 615 000 000 FCFA).
Le renforcement et l’extension du réseau de distribution de Lomé et de 10 villes de l’intérieur financé par EXIM BANK CHINE avec un coût de 15 000 000 000 FCFA.
Le renforcement et extension du réseau et les postes de distribution dans les villes de l’intérieur financé par la CEET avec un coût de 350 000 000 FCFA pour.
4 – Projets de renforcement de la capacité de distribution de l’énergie électrique dans les grandes villes de l’intérieur
La construction de 61 km de réseau MT et de 234 km de réseau BT et 61 postes de transformation à Aného, Kpalimé, Atakpamé, Sokodé, Kara et Dapaong financée par la BIDC, le Gouvernement togolais et la participation de la CEET avec un coût de 6 389 000 000 FCFA.
Changement de tension à Bassar, Atakpamé et Sokodé avec un coût de 275 000 000 FCFA financé par la CEET.
Réhabilitation et renforcement du poste d’Atakpamé et la ligne d’Amlamé avec un coût de 272 000 000 FCFA financée par la CEET.
5 – Projet de mise à jour de la cartographie et des infrastructures de la CEET financé par la CEET avec un coût de 500 000 000 FCFA.
6 – Etude d’impact environnemental et social de faisabilité d’une Centrale thermique à charbon de 240 Mégawatts au Togo avec un coût de 25 000 000 FCFA financée par CEET.
7 – Projets Energies Renouvelables
Projet pré-électrification de 3 localités par kits solaires photovoltaïques financé par le Conseil de l’Entente avec un coût de 42 000 000 FCFA.
Etudes détaillées sur la valorisation des sources d’énergies renouvelables au Togo financées par la CEET avec un coût de 25 000 000 FCFA.
8 – Projet de renforcement et d’extension des départs des postes sources et de la réhabilitation de la télé conduite financé par la CEET avec un coût de 100 000 000 FCFA.
Dans la sous-région, le problème de délestage est d’actualité. Au Togo, cela ne se ressent pas. Comment la CEET se prend-elle pour que les Togolais ne sentent pas ce phénomène ?
Dans la sous-région nos sociétés de distribution sont confrontées aux difficultés liées à la production d’électricité en quantité et en qualité suffisante pour nos populations. Ces difficultés ont pour origine, le manque de ressources en eau et en pétrole ainsi que des infrastructures telles que des centrales de grande capacité pouvant produire l’électricité à un coût raisonnable.
C’est un défi permanent pour nous qui avons pour mission la fourniture du courant électrique de qualité et en quantité suffisante aux populations.
Le Togo, à l’instar de certains de nos voisins à cause des raisons que je viens d’évoquer, importe principalement son électricité du Ghana et du Nigéria à travers la CEB.
Malheureusement, la production dans ces pays est insuffisante pour eux-mêmes ; d’où un gap important entre les importations et la demande d’électricité à cause des limitations. Ce déficit a engendré une instabilité pour nos approvisionnements et nous a obligés à nous tourner vers nos propres sources de production.
Cette année, la puissance demandée par l’ensemble de nos consommateurs est de 145 MW en moyenne avec des pointes allant jusqu’à 160 MW ; la disponibilité auprès de nos fournisseurs est d’environ 110 MW avec un déficit compris entre 10 et 50 MW.
C’est ici que nous devons louer la vision du Chef de l’Etat qui a mis à la disposition de la CEET, la Centrale de ContourGlobal (100 MW) ainsi que celle de Lomé B (10 MW). Ces centrales, en plus des petites centrales de l’intérieur comme Dapaong, Kara, Sokodé et Kpimé servent à combler le déficit.
Sans ces centrales, le délestage serait quotidien au Togo et toucherait entre 10 et 35% des consommateurs.
Pour ne pas délester, en 2013, la CEET a dépensé environ 30 Milliards de FCFA pour combler un déficit de 250 GWh ; soit environ 120 FCFA/kWh.
Les 30 milliards consacrés par la CEET pour éviter le délestage aux consommateurs togolais constitue l’expression de ses efforts d’accompagnement à la politique énergétique prônée par le Chef de l’Etat.
Tout ceci a permis aux industriels, aux artisans, aux ménages ainsi qu’à l’administration de mener leurs activités en toute quiétude et en toute sécurité avec surtout un plus à l’économie nationale.
Les services à la clientèle de la CEET se portent-ils actuellement au mieux ?
Au mieux, oui on peut le dire dans la mesure où les délais de branchements sont réduits. Il n’y a plus de cumul de branchements.
En outre, nos services clientèles de proximité sont davantage développés afin de faciliter l’accès des services de la CEET aux clients. A cet effet, on peut citer.
L’externalisation du paiement des factures d’électricité chez les partenaires (SPT, UTB, ORABANK, WARI, MOOV) ;
L’ouverture d’un Espace Commercial et de nouvelles agences à Lomé et l’intérieur du pays.
Les clients de la CEET sentent des améliorations progressives de vos services, les rassurez-vous que ces efforts vont allez dans le sens positif au cours de l’année 2014 ?
Le service public que la CEET rend exige une amélioration continue de nos services. Nous nous employons au quotidien à le traduire dans les actions. Les grands défis à relever en 2014 sont :
L’écoute des besoins des clients ;
L’amélioration de la qualité de nos services par le renforcement des capacités du personnel à charge de la clientèle. La formation récente des chefs d’agences et commerciaux en sont des actes concrets qui prouvent la continuité de nos efforts dans le sens de l’amélioration du service à la clientèle ;
Le rapprochement progressif de la clientèle à travers la création de nouvelles agences.