Des brigades de veille environnementale, seront bientôt installées dans plusieurs localités du pays, afin de sensibiliser les populations à garder l’environnement propre, un environnement sans sachets plastiques non biodégradables. C’est une initiative de l’Ong +Togo Environnement Propre+ (TEP), appuyée par d’autres structures dont l’Observatoire ouest-africain de l’environnement.
Ce samedi, les responsables de cette Ong se sont entretenus avec des leaders d’opinion, les autorités administratives de Lomé et la société civile.
Ils ont, au cours de la rencontre, expliqué dans les moindres détails à l’assistance, leur projet ainsi que le plan mis en œuvre pour sa réalisation.
Les brigades de veille environnementale seront installées sur l’ensemble du pays. Chaque brigade sera composée de 10 jeunes. Ces brigades seront officiellement installées les jours à venir.
«Nous voulons désormais, après les sensibilisations que nous avions faites, passer par les enfants et les jeunes pour éduquer les adultes. C’est pour cela que nous avons voulu travailler avec les présidents des Comités de Développement de Quartiers (CDQ), pour sélectionner les candidats qui pourront apporter l’information aux adultes », a expliqué Mme Némè Sodji-Gnassingbé, coordonnatrice de l’Ong +Togo Environnement Propre+.
«Le rôle des CDQ, c’est de nous aider à sélectionner les candidats potentiels que nous allons former et sensibiliser et qui vont prendre le relais dans tous les quartiers pour passer l’information», a-t-elle souligné.
La préfecture du Golfe n’entend pas rester en marge de ce projet. Selon le président de la délégation spéciale de cette préfecture Kossi Aboka, tout le monde doit mettre la main à la pâte pour un Togo propre.
« Tout le monde doit faire un effort. Nous devons éviter de jeter les eaux usées dans les rues et dans les caniveaux (…). Nous pensons aider la structure qui se met en place à atteindre ses objectifs », a-t-il promis.
Les grandes villes du pays, notamment la capitale ont perdu leur qualité d’antan : la propreté. Aujourd’hui, les togolais ont perdu les anciens réflexes : des eaux souillées versées sur les voies publiques, des tas d’ordures au milieu de certaines ruelles, des caniveaux bourrés de sachets plastiques etc…
Ces dernières années, l’utilisation de ces sachets est devenue un sport national. Ces sachets servent aujourd’hui à tout faire, même à la conservation de la nourriture.
Au moins 3 milliards de sachets plastiques sont utilisés chaque année à Lomé, selon les statistiques de l’Association « Pour un Avenir Ensoleillé (PAE) », œuvrant dans le domaine de la protection de l’environnement. FIN