Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Togo    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Santé
Article



 Titrologie



Autre presse N° 001 du

Voir la Titrologie

  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Santé

Economie: soutenir économies des pays affectés par l’Ebola
Publié le lundi 15 septembre 2014  |  PANA


© aLome.com par Parfait
Pr Badjona SONGNE, Directeur Central du Service de Santé des Armées, membre du Comité technique de gestion de la maladie à virus Ebola.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le Fonds monétaire international (Fmi) cherche des ressources pour venir en aide aux économies des pays affectés par l'Ebola - En dehors du bilan considérable des victimes de la maladie d'Ébola dans l'espace-ouest africain, la fièvre hémorragique est en train également de causer d'énormes ennuis et d'impacts négatifs sur l'économie des pays tels que la Guinée, la Sierra Léone, le Liberia, si l'on en croit à M. William Murray, le porte-parole adjoint du Fonds monétaire international (Fmi).


Répondant aux questions des journalistes jeudi au cours d'un point presse organisé toutes les deux semaines par le Fonds à Wasington D.C., M. Murray y a déclaré que les plus grands secteurs de l'économie de ces pays déjà fragiles, notamment les secteurs de l'agriculture, des services et des mines sont en train d'être affectés par l'épidémie d'Ébola.

'Il faut, de manière urgente, une intervention à grande échelle de la communauté internationale pour contrôler la propagation de cette épidémie particulièrement en Sierra Léone et au Liberia', a-t-il ajouté, confirmant au passage que le Fmi était déjà à pied d'oeuvre pour faire le bilan économique de l'impact de la fièvre hémorragique dans ces pays touchés.

En ce qui concerne la Sierra Léone et le Liberia, M. Murray a expliqué que la situation causée par le virus d'Ébola, a engendré ' des déficits financiers considérables dans le budget de la balance extérieure de ces pays et est sur le point de déclencher une inflation plus significative dans ces deux pays'.

Selon une transcription de ce point de presse rendu disponible à la PANA par le fonds monétaire international,' la situation est en train d'évoluer de manière rapide, mais à la lumière des dernières informations disponibles, la croissance de la Sierra Leone et du Liberia pourrait chuter de 3,5 pour cent et celle de la Guinée pourrait baisser de 1,5 pour cent'.

M. Murray a également déclaré que l'impact majeur de l'épidémie sur la croissance est plus senti en Sierra Leone et au Liberia en raison de la production industrielle de ces pays qui est affectée par la crise épidémique, contrairement en Guinée ou l'impact sur la croissance est moins senti.

Sur la situation économique en Guinée au lendemain de l'apparition du virus d'Ébola, M. Murray a déclaré que l'apparition de nouveaux cas de la fièvre hémorragique à virus Ébola dans ce pays a diminué ces derniers temps, et que l'industrie minière a été jusqu'ici épargnée par les impacts de l'épidémie, mais en revanche, les activités économiques ont cependant ralenti du fait des perturbations et des problèmes notés sur les voyages internationaux et sur la fermeture des frontières terrestres du pays.

Selon toujours le porte-parole adjoint du Fonds monétaire international, des déficits budgétaires considérables sont notés dans les pays frappés par le virus d'Ébola.

'Nous parlons précisément du déséquilibre fiscal pour les besoins effectifs de paiement dans ces trois pays affectés; ces déséquilibres sont à hauteur de 100 et de 130 millions de dollars américains pour chacun de ces pays. Tous ces trois pays possèdent en réalité des programmes du Fmi. Nous sommes par conséquent en négociation et en discussion avec les autorités de ces pays pour voir comment nous pouvons couvrir les besoins financiers supplémentaires auxquels ils font face.

Nous sommes également en contact avec toutes les organisations internationales, celles qui se trouvent dans les institutions financières internationales et au-delà de ces institutions pour réunir des informations et pour évaluer également le niveau de soutien requis dans ces pays', a indiqué le haut fonctionnaire du Fmi.

Sur la question à savoir si l'épidémie d'Ébola pourrait forcer les pays à contracter des prêts, M. Murray a répondu en ces termes: ' N'oubliez pas que ceci est une situation qui évolue, donc ce n'est pas encore terminé. Mais certains pays ont des croissances énormes , vous savez, de bonnes croissances, significativement positives avec des taux énormes, mais l'épidémie s'attaque aux taux de croissance des pays affectés de manière rapide et significative'.

 Commentaires