Le procès du quotidien «Liberté» et de l’hebdomadaire «le Combat du peuple» renvoyé à une date ultérieure

Société

Publié le lundi 15 septembre 2014 | Horizon news

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La modernisation de la justice passe par l’assainissement des locaux des tribunaux. La façade du tribunal de Lomé.

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Justice et droits de l’homme

« Nous sommes déçus que le plaignant ne soit pas présent pour la confrontation »

Pour faute du dossier non enrôlé, les directeurs de publication du quotidien « Liberté » Zeus AZIADOUVO et de l’hebdomadaire Lucien Messan « le combat du peuple » n’ont pas comparu devant le juge du tribunal de première instance de Lomé ce lundi.

Les deux confrères ont été assignés par Me Aquereburu Alexis pour l’avoir diffamé de tentative de corruption du président de la cours constitutionnelle, le juge Assouma Abdou d’une somme de 50 millions de FCFA dans l’affaire d’escroquerie d’Ecobank dans laquelle est impliqué M. Fiawoo Jonathan son président de la chambre du commerce et d’industrie du Togo dans leur parution respective de la semaine passée.

«Nous sommes déçus que le plaignant ne soit pas présent pour la confrontation, puisque nous sommes des journalistes et nous avons la preuve de tout ce que nous avançons. Nous continuons par affirmer que Me Aquereburu a tenté de corrompre le juge avec 50 millions FCFA pour que le dossier de Fiawoo soit biaisé. Mais si Me Aquereburu croit qu’il va se servir de la justice pour redorer son blason, il se trompe majestueusement », a martelé Lucien Messan (photo).

De son côté, le patron du quotidien « Liberté » se dit serein quant à la continuité du dossier qui doit déverser tout son contenu afin que le peuple soit édifié de la réalité.

Rappelons que dans sa parution N°1773 du 03 septembre 2014, le journal Liberté avait titré «L’étau se resserre sur Alexis Aquéréburu, accusé de tentative de corruption de magistrat ». Selon, le quotidien, l’avocat aurait tenté de corrompre le juge avec une somme de 65 millions.

Depuis des semaines, l’affaire de détournement de 2,6 milliards FCFA à Ecobank suscite des rebondissements au Togo.

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