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Election des membres de la CENI: Quand l’opposition s’oppose à elle-même
Publié le mardi 16 septembre 2014  |  icilome


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Isabelle AMEGANVI, présidente du groupe parlementaire ANC-ADDI


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Togo - Lundi, la séance extraordinaire de l’Assemblée nationale est parvenue à élire les membres de la Cour Constitutionnelle en attendant ceux qui seront nommés par le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé.

Si cette étape est allée à son terme, malgré le boycott de l’opposition parlementaire, celle concernant l’élection des membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a fini en queue de poisson.

Toutefois, Après plus de 10 heures d’horloge de travaux émaillées par de chaudes discussions et des points de vue diamétralement opposés, les membres de la société civile et des extraparlementaires devant faire partie de la Ceni ont été élus. Il s’agit de : Akpotsui Anani Extase, Kolani Lardja, Tchala biao, pour le compte des partis extraparlementaire. Au titre de la société civile, il s’agit de : Daté Yao, Tabiou Taffa Issifou, Nimon Batchassi.

Pour les cinq autres membres réservés aux groupes parlementaires de l’opposition, les choses se sont rapidement envenimées sur la question relative à la clarification du concept de l’opposition parlementaire, le quota de représentants à attribuer à chaque groupe de l’opposition parlementaire etc.

Pour le groupe parlementaire de la Coalition Arc en Ciel (CAR-PDP), l’UFC n’appartient plus à l’opposition car n’étant pas dans une cohabitation avec le pouvoir, mais dans un partage de pouvoir avec le parti au pouvoir. Et développant une politique commune avec le pouvoir Rpt/Unir, il est important avant tout de clarifier la position de l’UFC sur le concept "opposition parlementaire".

Ceci afin de lever toute forme d’équivoque dans le choix des représentants des délégués de ces partis qui devront siéger à la CENI. Ce à quoi l’Ufc répond: l’UFC reste et demeure un groupe parlementaire de l’opposition. C’est à ce titre qu’elle propose par conséquent trois candidats pour siéger à la CENI.

Pour le groupe ANC-ADDI, les cinq (05) sièges réservés aux partis de l’opposition parlementaire devraient être attribués proportionnellement au nombre de députés de chaque groupe parlementaire. Et tout calcul fait en se basant sur cette proposition, 4 sièges devrait revenir à leur groupe, 1 à la coalition Arc-en-ciel et zéro aux trois autres restants (UFC, Sursaut et Le non-inscrit).

Au titre de l’opposition parlementaire, nous avons travaillé sur un critère objectif : la représentativité de chaque parti politique ou groupe de partis politique composant l’Assemblée nationale au titre de l’opposition. Sur les 29 députés, le quotient de représentativité donne 0.17 représentant par député.

En appliquant ce quotient, 4 représentants reviennent au groupe ANC-ADDI, 1 à Arc-en-ciel, zéro à l’UFC, zéro à Sursaut et zéro au Non-inscrit", fait savoir de son côté Me Isabelle Améganvi de l’ANC. Analyse Il faut le rappeler, c’est à un spectacle désolant et honteux auquel on a assisté le 15 septembre 2014.

Il est ressorti de nos constats que cette opposition est finalement sa propre ennemie, ne ratant aucune occasion pour étaler sa faiblesse et ses incohérences.

Comment des gens qui disent être en conclave depuis plus d’un mois ne sont pas arrivés à ces discussions parlementaires avec une position commune ? Il se pose à la fin, un problème de crédibilité tant à l’Ufc, à l’Anc qu’au Car. Les trois jouant finalement le même rôle.

Celui de faire croire qu’ils participent à une lutte démocratique au nom du peuple. En ratant toutes les opportunités d’enclencher des gains au profit du peuple, ces messieurs finalement sont dans une logique qui ne profite finalement qu’au pouvoir en place. Le peuple au nom duquel ils prétendent lutter, n’a rien à avoir dans leur business

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