Quand on regarde l’impact de la coopération européenne sur la reprise économique au Togo, on ne peut qu’être satisfait, a déclaré mardi Djossou Sémodji lors de la présentation du rapport d’évaluation de la coopération entre l’Union européenne et le Togo depuis la reprise en 2007.
Les autorités togolaises partagent globalement les insuffisances relevées dans le document. Elles mettront tout en œuvre pour les combler, a indiqué le ministre.
Le modèle de partenariat entre le Togo et l'Union est caractérisé par une vision de développement à long terme, l'utilisation principale de dons (et non de prêts), et le dialogue politique basé sur les politiques sectorielles en faveur de l'approfondissement de la démocratie et du développement inclusif bénéficiant à tous les citoyens togolais.
Le rapport d’évaluation insiste sur la nécessité d’accorder une grande attention au renforcement des capacités nationales (de l’administration, de la société civile et du secteur privé notamment). Au vu des difficultés institutionnelles à cet égard, il est important que l’UE avec les autres partenaires abordent avec le gouvernement la question de l’efficacité des politiques de développement en cours, ainsi que celle du cloisonnement de l’aide entre ministères et du partage d’informations.
Republicoftogo.com : Comment qualifiez-vous la nature de votre relation avec l’Union européenne ?
Sémodji Djossou : L’année 2007 est une date repère dans la longue histoire des relations entre le Togo et l’UE. Elle marque le début de la normalisation progressive après des années de gel.
Le Togo a bénéficié des reliquats du IXe FED, pleinement du Xe FED pour 160 millions d’euros pour la période 2008-2013.
La qualité du partenariat a conduit à l’approbation du XIe FED pour un montant de 216 millions d’euros, soit une augmentation de 35% par rapport au programme précédent. C’est dire l’excellence de la coopération entre mon pays et l’Union européenne.